Saint-Louis, 27 Mars (SL-INFO) – Le député de Pastef, Cheikh Bara Ndiaye, a interpellé le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, sur la place, les frais et la régulation des écoles privées. Le parlementaire attire l’attention sur plusieurs aspects des écoles privées qui empiètent sur le public ou qui touchent directement le budget des pères et mères de famille. Voici sa correspondance adressée au président de l’Assemblée El Malick Ndiaye interpellant le ministre Guirassy. 
« Monsieur le Président de l’assemblée nationale du Sénégal /Dakar
Objet: Questions écrites relatives à la part des frais de scolarité (écoles privées) dans le budget des ménages
Monsieur le président,J’ai l’honneur de soumettre à l’appréciation de votre autorité, les questions écrites relatives à l’affaire en objet.En effet, Monsieur le président, les écoles privées représentent une proportion importante dans notre offre d’éducation et de formation. Elles jouent un rôle très important dans l’accomplissement de la mission régalienne de l’Etat, qui est d’assurer à chaque citoyen une éducation, pour un meilleur avenir individuel, mais aussi collectif de la société.
Considérant que l’acquisition du savoir et des connaissances restent au cœur de tout processus de développement ;Considérant que les dépenses de scolarité sont aussi importantes que celles d’alimentation et de location;Considérant qu’il y’a souvent de grandes différences, d’un établissement à un autre ;Considérant que les pères de familles ont l’impression que chaque école privée fixe ses tarifs, à sa convenance ;Considérant que le secteur ne semble pas bien régulé et bien contrôlé par l’Etat, car certains établissements dispensent des enseignements sans les habilitations nécessaires ;Considérant que certains fonctionnaires, professeurs font plus d’heures dans les écoles privées que ceux public ;Considérant la centralité du capital humain dans tout processus de développement,  En fin, considérant que l’acquisition du savoir et des connaissances reste un intrant principal dans la création d’une masse critique de capital humain ; et, de la même manière que l’Etat veille sur la régulation du marché des denrées alimentaires, il (l’Etat) doit aussi, veiller impérativement, avec plus d’attention, sur la qualité et les coûts dans l’offre de formation et d’éducation ;
Monsieur le président, pour ces motifs,Je souhaite vivement poser les questions suivantes au Ministre de l’Education Nationale :1) Monsieur le ministre, existe-t-il une réglementation qui définit les barèmes de frais de scolarité (Inscriptions, trousseaux, cours normaux, cours de renforcement, cours particulières et autres frais) ;2) Quelles sont les mesures de régulation et de contrôle, pour assurer des tarifs justes et équitables ?3) Ne pensez-vous pas que l’école publique subit un préjudice avec ses enseignants qui servent plus l’école privée ? Envisagez-vous de prendre des mesures pour corriger ces anomalies ?
En vous en souhaitant bonne réception, je vous prie de croire, Monsieur le président, à l’assurance de ma considération distinguée. »

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