Dakar, 27 juin (SL-INFO) – Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a décrit la crise humanitaire à Gaza comme étant « catastrophique » tout en exprimant son indignation face à la situation des droits de l’homme dans l’enclave palestinienne. Costa a ainsi affirmé : « Les droits de l’homme sont violés. L’examen du respect par Israël de notre accord d’association a confirmé qu’il s’agit d’une situation inacceptable ».

Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne envisagent de discuter des prochaines démarches possibles, avec Antonio Costa insistant sur la nécessité d’un « dialogue franc » avec Israël. Cette déclaration a été faite lors d’un sommet regroupant les dirigeants des pays membres de l’Union européenne ce jeudi à Bruxelles.

Lors d’une conférence de presse conjointe avec Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, et Donald Tusk, le Premier ministre polonais, Costa a souligné l’importance d’une défense européenne mieux coordonnée. Il a mis en avant l’urgence d’améliorer l’efficacité des défenses européennes sans pour autant multiplier les investissements dans les 27 États membres.

Il a souligné : « Il ne s’agit pas de multiplier par 27 tous nos investissements dans la défense. Ce qu’il nous faut, c’est de l’efficacité et un partage équitable des responsabilités ». Concernant la sécurité du continent, il a réitéré le lien étroit entre celle-ci et la situation en Ukraine, renouvelant l’engagement de l’UE à soutenir Kiev pour son processus d’adhésion.

Pour sa part, Ursula von der Leyen a évoqué le contexte de « grande volatilité géopolitique et géoéconomique » ambiant. Elle considère qu’une Ukraine plus forte renforcera la sécurité européenne. Quant à la situation humanitaire à Gaza, von der Leyen la qualifie d’ »atroce et insupportable », appelant à une intervention humanitaire rapide.

Elle a également mis à jour les dirigeants européens sur les négociations commerciales en cours avec les États-Unis, notant des progrès : « Nous sommes prêts à conclure un accord. En même temps, nous nous préparons à la possibilité qu’aucun accord satisfaisant ne soit trouvé. » Elle a précisé que toutes les options restent envisageables.

Le Conseil européen a aussi abordé la situation en Libye, s’inquiétant de ses répercussions sur la sécurité et la migration en Europe. Le Conseil a critiqué le mémorandum d’accord entre la Turquie et la Libye concernant les juridictions maritimes en Méditerranée, jugé contraire au droit de la mer et sans effet juridique pour les États tiers.

Cette mise à jour a été lue sur le site de nos confrères d’Anadolu, comme mentionné par Sanaa Amir, et a été traduite en français.

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