Dakar, 27 Oct (SL-INFO) – La sortie du ministre de l’Artisanat, Dr Abdourahmane Diouf sur la Rts ce dimanche, appelant à faire bloc dernier le Président Bassirou Diomaye Faye, a fait réagir le Président du Conseil d’Administration (Pca) de l’APIX, Dr Lansana Gagny Sakho. Ce dernier a mis en garde la classe politique contre des prises de parole qu’il juge « clivantes et nuisibles » à la cohésion gouvernementale. Dans une note publiée ce week-end, il dénonce les « sorties ministérielles maladroites, provocatrices ou inutilement clivantes » qui, selon lui, troublent l’élan de rassemblement initié par le Président Bassirou Diomaye Faye.
Dans un contexte national marqué par des « attentes immenses et des équilibres fragiles », Dr Sakho estime que ces déclarations, loin d’apaiser, « alimentent les suspicions et fragilisent l’unité gouvernementale ». Il rappelle que la cohésion devrait être le « seul dénominateur commun » du nouveau régime.
S’adressant directement au parti Pastef, le PCA de l’APIX l’appelle à rester fidèle à sa vocation de « refonder le Sénégal dans la rigueur, la loyauté et la cohérence », face à ce qu’il qualifie de « tentatives de division, parfois déguisées en analyses politiques ». Le responsable politique insiste sur le fait que la force de Pastef ne réside pas dans les « postures individuelles », mais dans la vision collective portée par l’alliance entre le Premier ministre Ousmane Sonko et le Président Bassirou Diomaye Faye.
Il a fermement rejeté toute velléité de rupture stratégique : « Ce lien, forgé dans l’épreuve et consolidé par le peuple, ne saurait être affaibli par les calculs de ceux qui rêvent d’une séparation stratégique. » Pour Dr Sakho, le projet de transformation nationale exige une « unité à toute épreuve » et une stricte « discipline de parole ».
Lansana Gagny Sakho conclut sa tribune en opposition frontale aux manœuvres politiciennes : « Diviser pour régner est une recette ancienne. Refonder pour rassembler est notre voie. » Il appelle ainsi le peuple à se concentrer sur les actes, car la refondation ne survivra que si elle reste « unie, lucide et fidèle à sa promesse ».
