Dakar, 27 nov (SL-INFO) – La tension est de nouveau montée à l’Université Gaston Berger (UGB) ce mercredi 26 novembre. La Coordination des Étudiants de Saint-Louis (CESL) a initié une grève de 48 heures, entraînant la cessation de toutes les activités pédagogiques, et a procédé au blocage de la Route Nationale 2 pour exprimer ses revendications.
Selon les informations rapportées par Sud Quotidien, les étudiants protestent contre le retard dans le paiement de leurs bourses et la lenteur des travaux d’infrastructures sur le campus. Abdourahmane Faye, président par intérim de la CESL, a détaillé les exigences de la coordination : « la réintégration des ayants droit de la bourse sur les états de paiement, à savoir les étudiants qui sont actuellement en Master 2, c’est-à-dire l’année 2024-2025, et aussi le paiement intégral des cas d’omission ».
En plus des questions financières, les étudiants réclament le redémarrage de plusieurs chantiers inachevés, notamment la plateforme du village O et le chapiteau du restaurant numéro 2. L’effectivité du réseau Wi-Fi au sein du campus social fait également partie de leurs doléances. Ce mouvement, qualifié de renouvelable, fait suite à une première journée de grève de 24 heures observée la veille.
Le président par intérim de la CESL a affirmé la détermination des étudiants à poursuivre leurs actions si des solutions concrètes ne sont pas apportées par les autorités. « Nous allons continuer dans cette lutte s’il n’y a pas des choses concrètes », a-t-il déclaré, interpellant les responsables universitaires et étatiques. Ce climat de revendication à Saint-Louis n’est pas un cas isolé, nos sources indiquant que la question des bourses provoque également de fortes tensions à l’UCAD.
