Ndioum, 05 déc (SL-INFO) – La ville de Ndioum vient de franchir un tournant majeur dans la lutte contre les dépenses sociales jugées excessives. Réunis à la maison d’Alhadji Seydou Nourou Tall, au quartier Darou Salam, les guides religieux, imams, chefs coutumiers et représentants communautaires ont adopté un ensemble de mesures destinées à alléger les charges financières qui pèsent sur les familles, lors des mariages et des décès.

Désormais, la dote est strictement fixée à 100 000 F CFA et 50 000 F CFA, selon les cas, et le mariage religieux devra être célébré uniquement à la mosquée. Toutes les pratiques considérées comme coûteuses (distribution de beignets, boissons, “hénétime” et autres dépenses superflues) sont abolies. Elles seront remplacées par de simples biscuits et bonbons, communément appelés « tangal ».

Les autorités religieuses ont également serré la vis, concernant les cérémonies funéraires. Durant les trois jours suivant un décès, la famille touchée n’aura plus à préparer de repas. Ce geste de solidarité incombera désormais aux voisins afin de soulager les proches du défunt.

Les imams et chefs de quartier sont chargés de la sensibilisation et du suivi de ces nouvelles dispositions qui visent à recentrer les pratiques sur leur dimension religieuse et communautaire.

Pour rappel, à Ourossogui également, les autorités religieuses, sous l’impulsion du guide Thierno Aliou Thiam, ont récemment interdit toutes formes de festivités après le mariage religieux. Elles dénoncent des célébrations devenues sources de gaspillage financier et de pression sociale, estimant que le mariage scellé à la mosquée suffit pleinement selon les préceptes de l’islam.

Avec ces réformes, Ndioum et Ourossogui envoient un message fort : revenir à la sobriété, protéger les familles et mettre fin à l’escalade des dépenses qui fragilisent de nombreux ménages.

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