Dakar, 01 nov (SL-INFO) – Dans la ville de Gaza, le quartier de Shati qui abrite un camp de réfugiés, a été lourdement détruit. Cette semaine encore, des habitations ont été touchées, en dépit du cessez-le-feu. L’appartement de Nabilla Arrafa a été sévèrement touché par les récents bombardements israéliens : les murs sont éventrés et, au pied de son immeuble, il ne reste que des monceaux de gravats. La famille de cette femme d’une soixantaine d’années a reçu un ordre d’évacuation de l’armée israélienne juste avant les frappes.

Lorsqu’elle est revenue, le quartier était méconnaissable et son appartement inhabitable : « Ma maison, c’est toute ma vie, à l’intérieur tout est chargé de souvenirs. Il nous a fallu des années pour la construire, pour la meubler. Tout est détruit désormais. Il ne reste aucune pièce intacte, rien pour y rester. Je suis très triste, parce que maintenant, je suis obligée de m’abriter dans une tente sur le sable, entourée de moustiques. »  

Bassam Sukar est un voisin de Nabilla. Il habite, lui aussi, un premier étage : « Lorsqu’ils ont frappé la maison voisine de la famille Salama, tous les murs ouest et nord de mon appartement ont été détruits. Les meubles ont été endommagés et on nous a aidé à déblayer une partie des décombres. »

Dans la poussière, les enfants de Bassam cherchent à récupérer quelques objets au milieu des gravats.

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