Goudomp, 29 mai (SL-INFO) – Lorsque le village de Djimbana accédait à l’électricité, il y a de cela 5 ans, ses trois mille âmes espéraient ainsi entrer dans l’ère de la modernité. Mais cet espoir aura duré le temps d’une rose. La centrale électrique ne fournit actuellement l’électricité que pour huit heures soit de 11 heures à 19 heures. Ce qui a fini de soulever l’ire des populations qui se sont mobilisées comme un seul homme pour déverser leur colère dans la rue.Selon leur porte-parole, Mamadou Lamine Touré, cette situation a fini de plonger la localité dans une insécurité ambiante avec les vols à mains armées qui hantent le sommeil des populations.
Autre désagrément causé par ces coupures intempestives, c’est l’arrêt des activités génératrices de revenus des femmes avec leurs petits commerces de vente de glace, de jus, de poissons. Il s’y ajoute aussi les autres commodités liées à l’usage de l’internet, du téléphone portable, de la télévision et de la radio.
Ce qui, aux yeux de Lamine Touré, peut créer un isolement médiatique de la localité.
Le porte-parole a également souligné les difficultés liées à l’absence d’une infrastructure sanitaire digne de ce nom obligeant les malades et leurs accompagnants à faire des kilomètres pour des soins primaires. Les conditions d’étude de leurs enfants ont été aussi décriées avec une école élémentaire publique qui n’offre pas un cadre idéal d’apprentissage.

