Dakar, 13 Oct (SL-INFO) – « La justice fera son travail, nous respectons la séparation des pouvoirs. » C’est la réponse de Marie Rose Khady Faye, porte-parole du gouvernement. Invitée de l’émission « En Vérité » sur Radio Sénégal International, elle s’est exprimée sur plusieurs sujets d’actualité économique et politique. Interpellée sur les propos du directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), Fadilou Keita, annonçant de possibles poursuites contre l’ancien président Macky Sall dans le dossier ArcelorMittal, elle a tenu à rappeler la distinction entre les pouvoirs exécutif et judiciaire.

Réagissant à la déclaration de Fadilou Keita, qui a évoqué l’ouverture de poursuites judiciaires contre Macky Sall en lien avec le dossier ArcelorMittal, Marie Rose Khady Faye a préféré temporiser et recadrer le débat. « Il faut différencier les choses. Nous avons les pouvoirs judiciaire et exécutif. Le premier s’occupe des poursuites, et s’il y a des faits avérés, il le fera pour tout justiciable », a-t-elle expliqué.

Elle a insisté sur son attachement au principe de la séparation des pouvoirs, affirmant que le gouvernement n’interfèrera pas dans le travail de la justice. « Nous respectons la séparation des pouvoirs. Chacun doit agir dans son champ de compétence », a-t-elle précisé, en soulignant que les institutions fonctionnent désormais dans la clarté et la responsabilité.

Les auteurs de tortures renvoyés à la justice

Interrogée également sur les poursuites contre les auteurs présumés de tortures lors des manifestations politiques de ces dernières années, Marie Rose Khady Faye a maintenu la même position de principe. « Ces questions relèvent du pouvoir judiciaire. Il appartient à la justice d’enquêter et de situer les responsabilités », a-t-elle déclaré.

La responsable gouvernementale a tenu à rappeler que le nouveau régime reste attaché à l’État de droit, où la justice doit pouvoir agir librement, sans influence politique. « La transparence que nous prônons ne s’arrête pas aux finances publiques. Elle concerne aussi le fonctionnement de nos institutions », a-t-elle conclu.

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