Bakel, 03 nov (SL-INFO) – Des jeunes filles issues d’organisations et de clubs du département de Bakel (est) ont appelé, dimanche, au respect de leurs droits à l’éducation et une meilleure protection afin qu’elles puissent contribuer au développement du pays.

‎”Nous, jeunes filles du département de Bakel, voulons rappeler que nous avons droit à l’éducation, à la protection, à être écoutées et accompagnées. Nous sommes jeunes et avons la volonté et la capacité de contribuer pleinement au développement de notre communauté”, a déclaré Dieynaba Keita, présidente du club des jeunes filles de Bakel.

Elle s’exprimait lors de la célébration de la Journée internationale de la fille célébrée chaque 11 octobre. L’activité est organisée par le Comité départemental de protection de l’enfant (CDPE), en partenariat avec le Groupe de recherches et de réalisations pour le développement rural (GRDR).

Des autorités territoriales, le représentant de l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF), des chefs de service et acteurs de développement ont pris part à la rencontre dont le thème est “La fille que je suis, le changement que je mène”. ‎Selon Dieynaba Keita, le rêve des jeunes filles est souvent freiné par les mariages précoces, les inégalités sociales et le manque d’opportunités, appelant ainsi les autorités à accompagner la gente féminine de ce département de la région de Tambacounda.

‎”Une fille instruite, protégée et épanouie est une richesse pour toute la société. Nous voulons que les initiatives comme ‘les vacances Ados’ soient renforcées, car étant des espaces d’éducation, de sensibilisation et de responsabilisation pour toute la jeunesse”, a-t-elle lancé.

‎Le point focal du CDPE de Bakel, Dibor Ndiaye a salué l’engagement des jeunes filles, rappelant que la voix des filles mérite d’être écoutée.

“En tant que filles, vous avez vos droits et vos voix comptent. Le thème rappelle l’engagement, le leadership que vous menez à transformer la communauté et à influencer positivement la société”, a lancé M. Ndiaye, appelant les autorités à pérenniser et à élargir ces activités de plaidoyer pour l’épanouissement social des filles.

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