Saint-Louis, 5 oct (SL-INFO) – Israël a poursuivi ses bombardements dans le sud de Beyrouth dans la nuit de vendredi 4 à samedi 5 octobre. De leur côté, les troupes du mouvement chiite libanais Hezbollah affirment affronter l’armée israélienne à la frontière dans le sud du pays. Alors qu’Israël avait demandé aux forces de l’ONU dans le pays de déplacer certaines positions, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a annoncé qu’elle les maintiendrait. Ce qu’il faut retenir
► Le mouvement libanais Hezbollah a affirmé être engagé dans des affrontements directs avec des troupes israéliennes à la frontière libanaise dans le sud du pays.
► Le président français Emmanuel Macron se prononce pour l’arrêt des livraisons d’armes à Israël utilisées à Gaza.
► Une série d’explosions a été entendue tôt samedi dans la banlieue sud de Beyrouth, après que l’armée israélienne a émis des ordres d’évacuation pour certains secteurs. D’après le service libanais de gestion des catastrophes, plus d’un millier de personnes ont été tuées dans des bombardements israéliens au Liban depuis le 23 septembre.
► Plus de 200 000 ressortissants libanais et syriens ont déjà franchi la frontière syrienne pour fuir les bombardements israéliens sur le Liban, selon le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés.
Des centaines de personnes dans la rue à Paris en soutien aux Libanais et Palestiniens
Plusieurs centaines de personnes ont défilé à Paris, Lyon, Toulouse et Strasbourg samedi pour marquer leur « solidarité avec les peuples palestinien et libanais », ont constaté des journalistes de l’AFP. Plusieurs centaines de personnes étaient présentes dans le cortège parisien qui a rallié la place de la République à celle de Clichy, aux cris de « Palestine vivra, Palestine vaincra ». En tête de cortège, plusieurs figures politiques de l’extrême gauche, notamment les Insoumis Jean-Luc Mélenchon, Manon Aubry, Thomas Portes ou encore Louis Boyard.
Un millier de personnes ont également défilé à Lyon, selon la préfecture. Parmi elles, Jérôme Faÿnel, président du Collectif 69 de soutien au peuple palestinien. Pour lui, c’est l’occasion de dénoncer l’anniversaire, lundi « d’un an de brutalité inouïe ».
Quelles cibles en Iran pour la riposte israélienne ?
L’État hébreu a promis une riposte sévère après la pluie de missiles balistiques tirés mardi par Téhéran sur Israël. Ce vendredi 4 octobre, dans une intervention surprise devant la presse à la Maison Blanche, le président américain Joe Biden a déconseillé à Israël de s’en prendre aux sites pétroliers iraniens. Un peu plus tard, Donald Trump suggérait, lui, que Israël frappe des installations nucléaires. Analyse du général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la Revue Défense Nationale.
Le Liban face à une « crise terrible », estime à Beyrouth le Haut-Commissaire du HCR
Le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR) Filippo Grandi, en visite « de solidarité » à Beyrouth, a estimé samedi que le Liban, soumis à d’intenses bombardements israéliens, traversait « une crise terrible ».
« Le Liban traverse une crise terrible, a-t-il déclaré sur son compte X. Des centaines de milliers de personnes sont démunies ou déplacées par les frappes aériennes israéliennes. Je suis venu ici en solidarité avec les personnes touchées, pour soutenir l’effort humanitaire et pour demander davantage d’aide internationale. »
L’armée israélienne confirme la mort de Saïd Atallah au Liban
Via son compte Telegram, l’armée israélienne a confirmé la mort de Saïd Atallah, l’un des chefs des Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas. « Il a mené des attaques contre des cibles israéliennes et a travaillé à recruter des agents dans les rangs de l’organisation terroriste Hamas au Liban », a-t-elle déclaré.
Le président français se prononce pour l’arrêt des livraisons d’armes à Israël utilisées à Gaza
Le président français Emmanuel Macron s’est prononcé samedi pour l’arrêt des livraisons d’armes à Israël qui sont utilisées dans le conflit à Gaza.
« Je pense qu’aujourd’hui, la priorité, c’est qu’on revienne à une solution politique, qu’on cesse de livrer les armes pour mener les combats sur Gaza », a-t-il déclaré sur la radio France Inter. « La France n’en livre pas », a-t-il ajouté.
Le président français a déploré que les lignes ne bougent pas à Gaza, malgré tous les efforts diplomatiques conduits pour obtenir un cessez-le-feu, notamment auprès d’Israël. « Je pense que nous ne sommes pas entendus. Je l’ai redit au Premier ministre [Benyamin] Netanyahu et je pense c’est une faute, y compris pour la sécurité d’Israël demain, a souligné Emmanuel Macron. On le voit bien dans nos opinions publiques, on le voit de manière encore plus terrible dans les opinions publiques de la région, c’est au fond un ressentiment qui est en train de naître, une haine qui est nourrie par cela. »
Après le lancement de l’opération israélienne contre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah au Liban, Emmanuel Macron a aussi rappelé que la « priorité est d’éviter l’escalade. Le peuple libanais ne peut pas à son tour être sacrifié et le Liban ne peut pas devenir un nouveau Gaza », a-t-il martelé.
Le président américain Joe Biden s’est jusqu’à présent refusé à user du levier des armes à Israël, en dehors de la suspension d’une livraison de bombes en mai.
Le Royaume-Uni a pour sa part annoncé en septembre la suspension d’une trentaine de licences d’exportation d’armes à Israël sur un total de 350, après un examen concluant à « un risque » qu’elles soient utilisées en violation du droit humanitaire international dans le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza qui fait suite à l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, le 7 octobre 2023.
Ziad Makary, ministre libanais au sommet de l’OIF : « On n’a pas pu nommer Israël dans la déclaration »
Le ministre de l’Information du Liban se trouve samedi 5 octobre à Paris, où se déroule le sommet de la Francophonie. Dans un entretien à RFI, Ziad Makary explique au micro de nos envoyés spéciaux, Nicolas Rocca et Robin Cussenot, la raison de sa présence en France, alors que son pays traverse une crise extrêmement grave.
Justin Trudeau appelle les Canadiens à partir « pendant qu’ils le peuvent »
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a appelé samedi ses compatriotes à quitter pendant qu’ils le peuvent le Liban, bombardé par l’armée israélienne qui a lancé une opération terrestre contre le Hezbollah dans le sud du pays.
« On encourage tous les Canadiens qui sont au Liban de prendre des places sur ces avions-là et de sortir du Liban pendant qu’ils le peuvent », a déclaré M. Trudeau lors d’un point presse à Paris, où il participe au sommet de la Francophonie.
« Il y a encore des places sur les avions qui ont été organisés par le Canada avec les compagnies commerciales », a-t-il précisé, tout en appelant à « protéger les infrastructures civiles » libanaises, notamment le port et l’aéroport de Beyrouth.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau plaide pour un cessez-le feu rapide
J’ai dénoncé plusieurs fois les actions d’Israël qui ont amené à trop de morts de civils. […] Nous avons toujours demandé et exigé que le droit international soit respecté.
Israël « prépare une réponse » à l’attaque iranienne, selon un responsable militaire
L’armée israélienne « prépare une réponse » à l’attaque massive de l’Iran, qui a lancé mardi environ 200 missiles sur le territoire israélien, a indiqué samedi un responsable militaire israélien.
« L’armée israélienne prépare une réponse à l’attaque iranienne illégale et sans précédent contre des civils israéliens et Israël », a déclaré à l’AFP un responsable militaire israélien sous couvert d’anonymat, sans autre précision.
Le chef du Conseil exécutif du Hezbollah injoignable depuis vendredi soir
Le président du Conseil exécutif du Hezbollah, Hachem Safieddine, qui a été ciblé dans un bombardement israélien massif sur la banlieue sud dans la nuit de jeudi à vendredi, est « injoignable » depuis les frappes, selon une source de sécurité libanaise à l’agence Reuters.
Les secouristes libanais n’ont pas pu accéder au site bombardé par les forces israéliennes dans la banlieue sud de Beyrouth où se serait trouvé Hachem Safieddine, en raison des frappes encore en cours, ont déclaré samedi à Reuters trois sources de sécurité libanaises.
Ce vendredi 4 octobre, le Hezbollah a indiqué à L’Orient-Le Jour « ne pas encore avoir d’information » sur son sort, alors qu’il est pressenti pour succéder à Hassan Nasrallah.
La compagnie aérienne Emirates interdit les bipeurs à bord
La compagnie aérienne Emirates – la plus importante du Moyen-Orient – a interdit à ses passagers de transporter des bipeurs et des talkies-walkies, après la vague d’explosions au Liban mi-septembre de ces petits boitiers dans une attaque contre le Hezbollah imputée à Israël.
Selon un communiqué d’Emirates publié vendredi, « tous les passagers voyageant sur des vols à destination, en provenance ou via Dubaï (où est basée l’entreprise) ont interdiction de transporter des bipeurs et des talkies-walkies dans leurs bagages ou en cabine ».
Le 17 septembre, des explosions simultanées de bipeurs utilisés par le Hezbollah, mouvement islamiste libanais pro-iranien, ont fait des dizaines de morts et des milliers de blessés au Liban.
Par ailleurs, Emirates a prolongé la suspension de ses vols vers l’Iran et l’Irak jusqu’à mardi – en vigueur depuis l’attaque iranienne de missiles lancée mardi contre Israël – et vers le Liban jusqu’au 15 octobre, alors que l’armée israélienne bombarde le pays.
Plus de 200 000 personnes ont fui le Liban pour se réfugier en Syrie
Plus de 200 000 ressortissants libanais et syriens ont déjà franchi la frontière syrienne pour fuir les bombardements israéliens sur le Liban, selon le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés.
Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, en visite dans la capitale syrienne Damas, a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu au Liban et dans la bande de Gaza. « La question la plus importante aujourd’hui est le cessez-le-feu, particulièrement au Liban, et à Gaza », a déclaré Abbas Araghchi à des journalistes en arrivant samedi à Damas après une visite la veille à Beyrouth, la capitale libanaise.
« Il y a des initiatives, il y a des consultations, dont nous espérons qu’elles seront couronnées de succès », a-t-il dit, sans plus de précisions, rapporte L’Orient-Le Jour. « Malheureusement les hostilités et les crimes du régime sioniste (Israël) continuent. Ce régime ne connaît pas d’autre langage que celui de la force, de la guerre », a ajouté Abbas Araghchi, en exhortant « la communauté internationale à faire cesser ces crimes ».
Les civils libanais coincés après le bombardement israélien du passage entre le Liban et la Syrie
Les bombardements aériens israéliens sur le Liban se poursuivent et s’intensifient dans de nombreuses villes du pays. Jeudi 3 octobre au matin, le point névralgique du poste-frontière de Masnaa entre le Liban et la Syrie a été frappé à trois reprises, entraînant la fermeture de cette route vitale, notamment pour les réfugiés. Plus de 200 000 personnes ont quitté ces derniers jours le Liban par ce point de passage. Les civils qui restent se retrouvent coincés et craignent de nouvelles attaques sur cette zone censée être sécurisée. Reportage de nos envoyés spéciaux au Liban, Aabla Jounaïdi et Jad El Khoury.
« La Palestine et le Liban, des lieux « sans civils » », selon la rapporteuse de l’ONU
Sur son compte X, Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens, déclare que « la Palestine et maintenant le Liban, sont devenus des lieux « sans civils ». Tous les terroristes méritent de mourir. Cette monstruosité doit cesser ».
Une enquête menée par des sources palestiniennes a permis de découvrir des preuves, notamment des vidéos, où des commandants et des soldats israéliens expliquent comment ils tirent sur des civils non armés dans les zones de guerre, complète Al Jazeera.
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Le Hezbollah libanais a annoncé samedi avoir tiré des roquettes sur la base aérienne de Ramat David, non loin de Haïfa en Israël, située à environ 45 km de la frontière avec le Liban.
Dans un communiqué, le mouvement islamiste pro-iranien affirme également avoir touché avec un missile un char Merkava israélien dans le sud du Liban, près de la frontière.
Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 41 825 morts
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé samedi un nouveau bilan de 41 825 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a près d’un an.
Au moins 23 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 96 910 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.
L’armée israélienne a attaqué une mosquée en visant des membres du Hezbollah au Liban
L’armée de l’air israélienne a informé avoir attaqué pendant la nuit de jeudi à vendredi des membres du Hezbollah « dans une mosquée près de l’hôpital Salah Ghandour », dans le sud du Liban. Le lieu était utilisé comme QG, toujours selon l’armée. « Ce QG était utilisé par les terroristes pour planifier et mener des opérations terroristes contre les forces de l’armée israélienne et Israël », a-t-elle précisé.
En Israël, certains travaillent encore à rapprocher Israéliens et Palestiniens
Dans ce contexte d’escalade de violence, la population israélienne se prépare à commémorer le 7 octobre, un an après l’attaque terroriste du Hamas sur le sol israélien qui a fait 1 200 morts. Cette attaque sans précédent et l’opération israélienne meurtrière sur Gaza qui a suivi ont créé une nouvelle fracture entre Israéliens et Palestiniens. Mais certains se battent pour l’amitié entre les deux peuples. C’est le cas d’Ahmad Muna, libraire palestinien de Jérusalem est. Des propos recueillis par Nicolas Benita et Oriane Verdier.
Je lutte pour conserver mes amis israéliens.
Les combats font rage, des missiles israéliens ont visé un appartement du camp de Beddaoui, près de Tripoli
Les combats au sol et les raids aériens menés par l’aviation israélienne se sont poursuivis toute la nuit dans les différentes régions du Liban. Un bilan du ministère libanais de la Santé établi à 37 morts, dont 11 secouristes et ambulanciers, et 150 blessés, le bilan des dernières 24 heures.
Un drone a tiré des missiles, à l’aube, sur un appartement du camp de Beddaoui, près de Tripoli, la deuxième ville du Liban. La frappe a visé un responsable du Hamas Saïd Atallah, tué avec trois membres de sa famille. À la frontière sud du pays, les combats terrestres se sont poursuivis toute la nuit.
Fait rare, le Hezbollah a publié des communiqués militaires à l’aube, affirmant que ses combattants font face à des troupes israéliennes qui tentent d’avancer principalement vers trois localités frontalières, dans le secteur oriental et le secteur central, rapporte notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh. Le communiqué fait état de violents combats rapprochés près du Conseil municipal de Adeissy, ce qui suppose que les affrontements se déroulent désormais à l’intérieur de ce village stratégique, situé à 900 mètres d’altitude, et non plus à sa périphérie, comme c’était le cas les quatre premiers jours de l’offensive terrestre.
Toujours à l’aube, le Hezbollah a annoncé avoir tiré des salves de roquettes sur des rassemblements de troupes israéliennes sur trois localités en Haute-Galilée. Les bombardements aériens continuent avec la même intensité. Les avions ont mené 12 raids sur la banlieue sud de Beyrouth, désertée par la majorité de ses habitants. L’aviation était active, aussi, dans la plaine de la Békaa, où un responsable de la Jamaa islamiya, la branche libanaise des Frères musulmans, alliés du Hamas, a été tué.
La force de l’ONU au Liban dit « maintenir ses positions », malgré une demande d’Israël de déplacement
La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) déployée le long de la frontière entre Israël et le Liban, a annoncé samedi maintenir ses positions, malgré une demande de l’armée israélienne de déplacer certaines d’entre elles.
Dans un communiqué, la Finul indique que l’armée israélienne lui a demandé le 30 septembre « le retrait des Casques bleus de certaines de leurs positions », l’informant « de son intention de mener des incursions terrestres limitées au Liban ». « Les soldats de la paix maintiennent cependant leur présence sur l’ensemble des sites », a-t-elle ajouté.
Cela intervient dans un contexte de tensions diplomatiques entre Israël et l’ONU, l’État hébreu ayant notamment déclaré le secrétaire-général de l’ONU persona non grata.
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Les États-Unis promettent une aide de 157 millions de dollars au Liban
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a annoncé vendredi une aide financière à destination du Liban pour faire faire à la crise humanitaire dans le pays, causée par le conflit entre Israël et le Hezbollah. Le chef de la diplomatie américaine a promis 157 millions de dollars (142 millions d’euros).
« Nous nous engageons à soutenir les personnes dans le besoin et à fournir une aide essentielle aux civils déplacés, aux réfugiés et aux communautés qui les accueillent », a écrit Blinken sur X.
Le ministre iranien des Affaires étrangères se rend à Damas en pleine hausse de tensions
Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi est arrivé à Damas pour discuter des développements régionaux et des relations bilatérales avec les responsables syriens, a déclaré samedi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Abbas Araqchi devant la presse à Beyrouth, le 4 octobre 2024. REUTERS – Mohamed Azakir
La Jordanie se mobilise pour le Liban
La situation critique au Liban, exacerbée par des frappes israéliennes récentes, a suscité une mobilisation rapide de la part de la Jordanie. Le pays s’active pour apporter une aide humanitaire, répondant ainsi à l’urgence d’une population déjà fragilisée par des années de crise économique et politique. Notre correspondant à Amman, Mohamed Errami, s’est rendu dans un aéroport militaire jordanien ou plusieurs convois sanitaires sont déjà partis vers Beyrouth.
Trump encourage Israël à attaquer les installations nucléaires iraniennes
Donald Trump, lors d’un meeting à Fayetteville vendredi, a suggéré qu’Israël devrait attaquer les installations nucléaires iraniennes en réponse aux attaques de l’Iran : « Ils ont demandé au président Joe Biden ce qu’il pensait de l’Iran : attaquerait-il l’Iran ? Et il a répondu : « Tant qu’ils n’attaquent pas les matières nucléaires », n’est-ce pas ? (…) Je pense qu’il avait tort sur ce point ». L’ex-président estime que lorsqu’on a posé cette question à Biden, « la réponse aurait dû être : attaquer les matières nucléaires d’abord et s’inquiéter du reste plus tard ».
Un chef de la branche armée du Hamas tué dans une frappe israélienne au nord du Liban
Saïd Atallah, l’un des chefs des Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas, a été tué dans une frappe israélienne menée contre un camp de réfugiés palestiniens situé à Tripoli, dans le nord du Liban, ont rapporté samedi des médias affiliés au mouvement palestinien. Israël n’a pas immédiatement fait de commentaire sur la frappe, précise Reuters. Il s’agit du premier bombardement israélien visant cette région depuis le début des affrontements entre le Hezbollah et Israël.
Des explosions entendues dans la banlieue sud de Beyrouth
Une série d’explosions a été entendue tôt samedi dans la banlieue sud de Beyrouth, après que l’armée israélienne a émis des ordres d’évacuation pour certains secteurs. Des images de l’AFP montrent de la fumée s’élevant de la zone proche de l’aéroport.
Le Hezbollah affirme que des combats sont en cours avec l’armée israélienne à la frontière libanaise
Le mouvement chiite libanais Hezbollah a affirmé tôt samedi qu’il était engagé dans des affrontements avec les troupes israéliennes à la frontière libanaise, après avoir assuré auparavant avoir contraint les soldats israéliens à battre en retraite dans cette zone.
« Les soldats de l’ennemi israélien ont tenté à nouveau d’avancer vers les environs de la municipalité du village d’Adaysseh » et « les affrontements se poursuivent », a déclaré le groupe dans un communiqué.
RFI