REFILE - UPDATING CAPTION A Moody's sign on the 7 World Trade Center tower is seen in New York in this August 2, 2011 file photograph.Ratings agency Moody's repeated a warning on Monday it could downgrade the United States before 2013 if the fiscal or economic outlook weakens significantly, but said it saw the potential for a new debt agreement in Washington to cut the budget deficit before then. REUTERS/Mike Segar/Files (UNITED STATES - Tags: BUSINESS POLITICS)

Saint-Louis, 14 Oct (SL-INFO) – Moody’s a dégradé la note du Sénégal pour la troisième fois depuis octobre 2024 et l’éclatement de l’affaire de la dette cachée et du déficit sous-évalué. L’agence de notation a fait passer le pays de B3 à Caa1. «Sur une échelle de 7 classes, le Sénégal est désormais à la dernière classe. Cette décision reflète de gros risques d’arriérés de paiement, l’affaiblissement des marges budgétaires et les incertitudes politiques entourant la gouvernance économique», décortique El Hadji Ibrahima Sall dans un entretien paru ce lundi dans L’Observateur.

Cet économiste, ancien ministre sous Abdou Diouf, perçoit à travers la chute vertigineuse de la note du Sénégal «un signal d’alerte inquiétant». «Ces révisions successives soulignent que la confiance ne se restaure pas par les discours, mais par des actes clairs de gouvernance, de discipline et de sincérité budgétaire. Elles révèlent un doute persistant sur la crédibilité des politiques économiques et la gouvernance publique», regrette Sall.

Pour s’en sortir, recommande l’économiste, «le Sénégal devra impérativement restaurer la confiance, par une discipline budgétaire exemplaire, une transparence accrue et un dialogue sincère avec les investisseurs».

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