Dakar, 05 août (SL-INFO) – Le président français Emmanuel Macron a échangé avec ses homologues australien et néo-zélandais, Anthony Albanese et Christopher Luxon, respectivement, ce mardi. Ces discussions ont porté sur la situation à Gaza et la libération des otages détenus par le Hamas, ainsi que sur la coopération environnementale entre la France et l’Australie.
Appel conjoint pour la libération des otages et la solution à deux États
Dans une publication sur les réseaux sociaux, Emmanuel Macron a indiqué avoir abordé avec les deux Premiers ministres la nécessité d’une libération immédiate de tous les otages du Hamas. Il a également réaffirmé l’engagement des trois pays en faveur d’une solution politique fondée sur deux États, Israël et la Palestine, coexistant pacifiquement.
Les trois dirigeants se sont par ailleurs accordés sur l’importance d’acheminer l’aide humanitaire à Gaza sans entrave. Ils ont confirmé leur collaboration en vue de la Conférence sur la solution à deux États, prévue à New York lors de l’Assemblée générale des Nations Unies. Des appels similaires à la libération d’otages ont été lancés dans d’autres contextes internationaux.
Coopération franco-australienne sur le climat
L’échange entre Emmanuel Macron et Anthony Albanese a également permis d’aborder la question climatique. La France a réitéré son soutien à l’Australie pour l’organisation de la COP26 en 2026. Les deux pays ont affirmé leur ambition commune en matière de protection de l’environnement et de lutte contre le changement climatique dans la région indopacifique.
Contexte humanitaire critique à Gaza
Selon les autorités sanitaires de Gaza, plus de 61 000 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués par les forces israéliennes depuis octobre 2023. Des centaines de civils auraient également été tués dans des zones de distribution d’aide humanitaire. La situation humanitaire à Gaza est un sujet de préoccupation internationale.
L’ONU a alerté sur la situation dramatique à Gaza, évoquant des « morts et destructions sans précédent » et une malnutrition croissante. Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a souligné le risque d’effondrement du système d’aide. La Cour internationale de Justice a ordonné à Israël de prévenir tout acte de génocide et de garantir l’accès à l’aide humanitaire dès janvier 2024. La Cour pénale internationale a confirmé en juillet des mandats d’arrêt contre Benyamin Netanyahu et Yoav Gallant pour crimes de guerre, notamment l’utilisation de la famine comme méthode de guerre.