Dakar, 28 Oct (SL-INFO) – L’exposition des photographies lauréates du concours international de photojournalisme Istanbul Photo Awards 2025, organisé par l’agence Anadolu, a été officiellement inaugurée au siège des Nations unies à New York. La cérémonie s’est tenue en présence de diplomates, de représentants internationaux et de professionnels des médias.
L’événement a été marqué par le discours de Serdar Karagoz, président du Conseil d’administration et directeur général d’Anadolu. Devant les invités, il a affirmé que « les photos capturent les instants que les gens détournent du regard et figent ce que d’autres préfèrent oublier ». Il a insisté sur le rôle crucial des photojournalistes, particulièrement dans le contexte actuel. « Ils ne provoquent pas la guerre, mais se tiennent sur la ligne de front. Ils ne causent pas la souffrance, mais l’enregistrent pour que le monde ne puisse pas dire : ‘Nous ne savions pas’ », a-t-il déclaré. Faisant référence à la situation au Proche-Orient, il a ajouté qu’une photo est « la preuve de ce qui se passe réellement », citant l’exemple de Gaza.
Présent à la cérémonie, le représentant permanent de la Türkiye auprès des Nations unies, Ahmet Yildiz, a pour sa part souligné la portée symbolique de l’événement. Selon lui, cette exposition est « un message qui rappelle les principes fondateurs des Nations unies : la paix, la dignité et le respect des droits humains ». Paul Bascobert, président du groupe Thomson Reuters, a également pris la parole, qualifiant les clichés sur Gaza de « bouleversants » et estimant qu’un photographe « capture aussi le contexte, l’émotion et l’essence de ce qui se passe pour les transmettre au monde entier ».
Selon les informations communiquées par Anadolu, l’édition 2025 du concours a attiré environ 22 000 candidatures de photographes issus de 114 nationalités. Un jury international a récompensé 29 photographes dans 10 catégories distinctes. Les œuvres exposées couvrent des événements mondiaux majeurs, des attaques israéliennes à Gaza aux inondations en Afrique de l’Est, en passant par le combat des femmes afghanes et les périples des migrants. L’exposition restera accessible au public au siège de l’ONU jusqu’au 31 octobre.
