Enfin, le CDEPS condamne toute insinuation tendant à impliquer les représentants de la presse au Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP). Et le CDEPS rappelle que les quatre (04) représentants désignés (CDEPS, APPEL, SYNPICS, URAC) n’ont qu’un statut d’observateur, tel que stipulé à l’article 5 du Décret n°2021-178 fixant les modalités d’organisation fonctionnement du Fonds, qui dispose en ses alinéas 3, 4 et 5 :
«Les représentants des organisations et l’Administrateur participent aux réunions du Conseil de gestion avec voix consultative».
«Ils ne prennent pas part aux délibérations». «L’Administrateur du FADP assure le secrétariat des réunions du Conseil. Le Conseil de gestion peut s’adjoindre toute personne ressource».
Donc ils sont consultés, donnent leurs avis, mais ne sont pas associés aux validations et décisions finales.
En conclusion, le CDEPS tient à rappeler qu’il a formulé à plusieurs reprises des propositions aux autorités pour une meilleure prise en charge des problèmes du secteur et a toujours noté le manque de volonté du gouvernement pour une régulation de la presse, préalable pour asseoir un écosystème viable.
La presse ne saurait se développer et atteindre les objectifs utiles pour l’entreprise, les acteurs et la République si les autorités en font un secteur ennemi à abattre pour installer un silence total sur le fonctionnement du pays.
Dakar, le 21 août 2024.

By

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *