Dakar , 5 mai (SL-INFO) – Le ministre de l’Intérieur en France, Bruno Retailleau, a dévoilé lundi matin de nouvelles mesures pour resserrer les conditions d’accès à la naturalisation. Lors d’une conférence de presse, il a exprimé son soutien à un principe « d’assimilation », s’inspirant des usages remontant à l’époque coloniale. Retailleau affirme « assumer totalement de durcir les critères » pour devenir français.

Parmi ces critères, le respect des lois est primordial. Si une personne a été condamnée, elle ne pourra pas obtenir la nationalité française. Retailleau justifie cette mesure par le « principe d’exemplarité ». Il a également demandé aux préfets de « rejeter les demandes de personnes qui auraient été en situation irrégulière par le passé ».

Le ministère prévoit aussi d’augmenter « le niveau d’exigence » de maîtrise du français, incluant un test obligatoire sur l’Histoire de France. Retailleau a détaillé : « Nous allons créer un examen civique qui permettra de connaître auprès du demandeur, sa connaissance de notre Histoire, sa connaissance de la culture civique qu’il peut avoir ».

En outre, il est jugé « important de travailler » pour obtenir la nationalité française. Retailleau souhaite que les préfets s’assurent que les demandeurs disposent de ressources suffisantes pour ne pas dépendre des aides sociales. Il exige un contrat de travail, idéalement un CDI, ou plusieurs CDD cumulés sur 24 mois. Les demandes de ceux dont les revenus proviennent majoritairement de l’étranger seront aussi écartées.

Retailleau souligne que le « sentiment d’appartenance » est crucial pour devenir français et insiste : « On ne peut pas avoir moins de critères pour obtenir un titre de séjour que pour avoir une carte d’identité ». Actuellement, un test de français au niveau B1 est déjà requis pour la naturalisation, mais le seuil sera relevé à B2, selon ce que nous pouvons lire via nos confrères de Anadolu.

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