Dakar, 28 nov (SL-INFO) – On peut l’affirmer sans sourciller. Le président français, Emmanuel Macron, n’est plus vraiment le bienvenu au Sahel. En tout cas, les pays de l’AES ne veulent pas entendre parler de lui. Pour les dirigeants du Burkina, du Mali et du Niger, il est le symbole d’une France impérialiste qui cherche à déstabiliser leurs régimes. Quand le locataire de l’Élysée annonçait sa tournée africaine en milieu du mois, on savait qu’il n’irait pas dans ces trois pays, encore moins au Tchad, où les relations avec le fils d’Idriss Déby Itno ne sont plus fusionnelles.
Chaleur populaire
Le numéro un français a choisi des pays plutôt favorables à Marianne, comme l’ile Maurice, l’Angola ou le Gabon. Dans ce dernier pays, on lui a quasiment déroulé le tapis rouge.
En effet, le natif d’Amiens a été accueilli par son homologue gabonais, dans une ambiance mêlant solennité diplomatique, parade militaire, salves de coups de canon et chaleur populaire. Ce qui a surtout marqué les esprits, c’est cette grande mobilisation populaire.
En terrain favorable
Groupes socioculturels, associations, jeunes et autres curieux sont venus en nombre, témoigner de leur hospitalité au locataire de l’Élysée. Selon le journal gabonais l’Union, Macron et son homologue gabonais Brice Clotaire Oligui Nguéma se sont même autorisés un bain de foule. Cela prouve que le président français était en terrain favorable. C’est réconfortant, au vu des revers subis par son pays, en Afrique, ces dernières années, notamment au Sahel.
