Dakar, 4 avr (SL-INFO) – L’annonce choc de Donald Trump sur l’augmentation générale des droits de douane vers les États-Unis a fait l’effet d’une bombe dans le commerce international. Le continent africain, déjà en proie à des défis économiques, risque de payer un lourd tribut. Mais quels sont les pays qui vont morfler le plus ? État des lieux d’un séisme tarifaire qui pourrait redessiner les échanges entre l’Afrique et l’Oncle Sam.
En tête des nations les plus exposées, le Lesotho se retrouve dans une situation critique. Avec des droits de douane grimpant à 50 %, ce petit pays enclavé voit ses perspectives d’exportation vers les États-Unis s’effondrer. Juste derrière, Madagascar n’est pas en reste : les taxes douanières atteindront 47 %, un coup dur pour une économie déjà fragile. L’île Maurice suit avec 40 %, tandis que le Botswana devra composer avec des barrières fixées à 37 %. Ces chiffres donnent le vertige et laissent présager des lendemains difficiles pour ces États.
Mais la liste ne s’arrête pas là. L’Algérie, l’Afrique du Sud et la Libye figurent aussi parmi les cibles privilégiées de cette offensive commerciale. Des puissances économiques du continent aux nations pétrolières, personne ne semble épargné. Même la Côte d’Ivoire, avec une hausse plus modérée mais significative à 21 %, et le Sénégal, touché par un tarif de 10 %, devront ajuster leurs stratégies pour limiter les dégâts.
Ce raz-de-marée tarifaire soulève une question brûlante : quelles seront les conséquences concrètes pour ces économies africaines ? Chute des exportations, ralentissement de la croissance, ou encore réorientation vers d’autres marchés comme la Chine ou l’Europe ?

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