Dans un message communiqué aux instances de Pastef, Ndiaye Papa Ada, alias Kocc Barma Ndiaye, candidat à l’investiture de Pastef en Italie, a déposé un recours contre la procédure de vote utilisée lors de la récente investiture de la section. Il dénonce plusieurs « irrégularités et manquements » aux principes du parti, qu’il estime avoir « gravement compromis la légitimité de cette démarche ».

Selon Ndiaye Papa Ada, les « textes de Pastef et une circulaire émanant des instances nationales indiquaient que, faute de consensus entre les candidats, les dossiers devaient être transmis à Dakar pour une décision finale ».

A l’en croire, cette directive aurait été ignorée pour le cas de Pastef Italie. « La section/coordination a choisi de procéder à un vote, une méthode non prévue par nos textes », a-t-il a souligné. Il conteste ainsi la légitimité de ce vote, estimant que cette « procédure contredit les règles internes du parti ».

Kocc Barma Ndiaye déplore également qu’aucune tentative n’ait été faite pour permettre aux candidats de parvenir à un consensus. « Il aurait été judicieux de laisser aux candidats l’opportunité de discuter et d’essayer de trouver un accord », a-t-il expliqué. Selon lui, « cette absence de dialogue constitue une grave entorse aux principes démocratiques de Pastef ».

 Par ailleurs, le candidat aux investitures doute de l’impartialité du processus de vote. Il estime que « tout semblait programmé à l’avance, avec un recours au vote des coordinateurs comme seule option, ignorant les autres possibilités prévues par les textes du parti ».

Pour M. Ndiaye, « cela donne l’impression que la procédure a été manipulée pour atteindre un résultat prédéfini ». Il a également évoqué une « atteinte à l’intégrité et à l’équité de l’investiture ».

Un appel à l’annulation de la procédure

En conséquence, Ndiaye Papa Ada demande l’annulation pure et simple de cette investiture, qu’il juge entachée d’irrégularités. Il exhorte les instances nationales à appliquer la procédure initialement prévue, c’est-à-dire l’envoi des dossiers à Dakar en l’absence de consensus.

Dans un ton plus ferme, M. Ndiaye accuse certains membres du parti d’être des « transhumants », anciens militants de formations politiques comme l’APR (Alliance pour la République) et le PDS (Parti démocratique sénégalais), qui « chercheraient à bénéficier des privilèges politiques, sans véritablement défendre les intérêts légitimes de la diaspora italienne ».

 Selon lui, « ces individus visent plus à sécuriser leur avenir personnel qu’à servir les causes patriotiques ».

Cette contestation pourrait avoir des répercussions majeures au sein de la section italienne de Pastef, à un moment où le parti se prépare pour les prochaines élections. Il reste à voir si les instances nationales accèderont aux demandes de Ndiaye Papa Ada ou si l’investiture controversée sera finalement maintenue.

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