Saint-Louis, 24 nov (SL-INFO) – Quand la société civile réussit là où la politique a échoué

Il est des institutions qui s’imposent non par la force, mais par la constance, la rigueur morale et la fidélité au peuple. JAMRA fait partie de ces rares organisations qui ont su, au fil des années, devenir non seulement un acteur social, mais un rempart républicain, capable d’apaiser des crises que l’État lui-même ne parvient plus à gérer.

L’affaire des 700 ex-contractuels de la SENELEC, enfin bouclée, en est la preuve éclatante :
là où les politiques ont tergiversé, JAMRA a tranché.
Là où les dirigeants ont hésité, JAMRA a négocié.
Là où les travailleurs avaient perdu espoir, JAMRA a ouvert une porte.

Une victoire sociale majeure : 120 mois sans salaire, une injustice enfin réparée

Ce contentieux, né de l’avènement des compteurs prépayés (Woyofal), traînait depuis des années, englué dans les lenteurs administratives et les promesses politiques non tenues.

Les ex-contractuels avaient été laissés pour compte :                                                                     

10 ans sans salaire, familles brisées, dignité bafouée, recours désertés, désespoir installé.

Et pourtant, c’est JAMRA  et non un ministre, un député ou un parti  qui a décidé d’offrir sa médiation républicaine pour sortir ces pères et mères de famille de l’oubli.

Résultat :
Réintégration de la totalité du dernier contingent.
Contentieux bouclé.
Crise apaisée.
Dignité restaurée.

Qui peut en dire autant aujourd’hui ?

L’héritage d’Abdou Latif Guèye : l’ombre du visionnaire qui plane encore

Ce succès n’est pas un hasard.
Il est la continuité directe de l’œuvre immense du défunt Latif Guèye, co-fondateur de JAMRA.

Cet homme,que beaucoup considèrent comme l’un des plus grands tribuns sociaux du Sénégal moderne, avait donné à JAMRA une mission claire  :

Protéger les faibles, défendre la dignité, et devenir la conscience morale de la République.

Aujourd’hui, ses héritiers  plus matures, plus stratégiques, plus structurés 
honorent pleinement cet héritage.

Latif , là où il repose, peut être fier : JAMRA n’a jamais trahi sa mission.

Une organisation devenue incontournable dans l’architecture nationale

Il faut le dire avec force :
JAMRA est désormais incontournable dans la bonne marche du pays.

Pourquoi ?

Parce qu’elle réussit là où l’État échoue souvent : résoudre des conflits sociaux complexes,intervenir là où les partis se neutralisent,restaurer la confiance entre le peuple et les institutions, imposer la transparence morale dans l’espace public, défendre des populations que personne ne regarde.

Dans ce Sénégal troublé, où les querelles politiques étouffent tout, JAMRA apparaît comme une instance d’équilibre, un espace où la République retrouve son sérieux.

Face à la presse : un devoir de transparence et de vérité

JAMRA convoque la presse nationale ce mercredi 26 novembre 2025 à 16h, à la Maison Douta Seck,
pour présenter sans filtres : les démarches menées,les négociations conduites,les obstacles affrontés,et le dénouement final.

C’est une leçon de transparence, à l’heure où tant d’institutions communiquent par demi-mots et opacité.

Le Sénégal a besoin de JAMRA plus que jamais

Dans un pays secoué par : la crise sociale, les tensions politiques, les incertitudes économiques, la méfiance envers les élites, et l’effondrement de la parole publique,

JAMRA apparaît comme un phare, une boussole morale, un régulateur civil indispensable.

Pas une opposition.
Pas un parti.
Pas une force de nuisance.
Mais une lumière républicaine.

Et cette victoire sociale des ex-contractuels de la SENELEC n’est pas seulement un règlement de dossier :
c’est un rappel puissant que la société civile peut sauver ce que les professionnels de la politique détruisent.

Le Sénégal avance quand JAMRA s’en mêle .

Cette affaire aura prouvé une chose essentielle :
sans JAMRA, ces 700 travailleurs n’auraient jamais obtenu justice.

L’organisation a montré qu’elle est aujourd’hui un acteur majeur, sérieux, responsable, indispensable.

La République doit beaucoup à JAMRA.
Et le peuple le sait.

Abdoulatif Guèye peut reposer en paix :
sa vision vit encore, et elle est plus utile que jamais au Sénégal.

Baba Aidara Journaliste d’Investigation 

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