Saint-Louis, 30 juin (SL-INFO) – La situation des comptes publics est au cœur de la livraison des quotidiens reçus, lundi, à SL-INFO avec le vote de la Loi de finances rectificative 2025 et la programmation budgétaire 2025-2026.
‘’Validation de la Loi de finances rectificative et débat d’orientation budgétaire, la relance de l’économie en ligne de mire’’, affiche à la Une Le Soleil.
Les députés ont adopté samedi à une large majorité le projet de loi de finances rectificative (LFR) pour 2025, un texte traduisant la volonté du gouvernement de s’inscrire dans une dynamique de réduction du déficit budgétaire. Les prévisions de recettes de cette LFR ont été arrêtées à 4 884,3 milliards FCFA, contre 5 014,3 milliards FCFA dans la loi initiale, soit une baisse de 130 milliards FCFA en valeur absolue.
Dans un contexte de ‘’précarité budgétaire et financière’’, le ministre des Finances et du Budget affirme dans le journal que ‘’la situation n’est pas critique, elle peut être gérée’’.
Le quotidien EnQuête qui parle de ‘’budget de la discorde’’ rapporte que le ministre des Finances, Cheikh Diba, ‘’a ferraillé avec les députés de l’opposition’’ lors du vote de la LFR.
Au centre des débats, les ”10 000 milliards” de dettes en deux ans.
Source A se fait l’écho des ‘’vérités sèches’’ de Cheikh Diba sur la dette publique. ‘’Les 10 000 milliards ne relèvent pas de la responsabilité du gouvernement actuel. Il est important d’avoir l’honnêteté intellectuelle de reconnaitre que cette dette est largement héritée du régime précédent’’, déclare t-il.
L’Info souligne que ‘’devant les députés, samedi, le ministre des Finances et du Budget a défendu une Loi de finances rectificative (LFR) 2025 axée sur la rigueur, la transparence et la relance économique. Mais ses explications sur les chiffres, la pression fiscale et l’héritage budgétaire du régime précédent n’ont pas dissipé les interrogations des députés de l’opposition’’.
Selon Les Echos, ‘’l’opposition démontre les incohérences du budget et de la LFR, la majorité défend son projet’’.
Concernant le débat d’orientation budgétaire, L’Observateur note que ‘’l’Etat prévoit 19 364 milliards de francs Cfa de dépenses contre 16 638 milliards de ressources sur 2026-2028’’.
Selon le journal, ‘’le débat d’orientation budgétaire, organisé samedi à l’Assemblée nationale, a été l’occasion pour les députés de demander des investissements conséquents dans la santé et l’éducation, entre autres’’.
Au sujet de la programmation budgétaire, Sud Quotidien affiche à la Une : ‘’entre ambitions à la baisse et recadrage’’.
”Dans le cadre du Débat d’Orientation Budgétaire tenu le samedi 28 juin 2025, à l’Assemblée nationale, le ministère des Finances et du Budget a présenté une actualisation des prévisions macro-budgétaires pour la période triennale 2026-2028. Ce nouvel exercice de cadrage révèle une révision significative à la baisse des projections initiales, tant en ce qui concerne les ressources attendues que les charges prévues, traduisant ainsi un ajustement prudent au regard du contexte économique national et international. Les députés, qui ont majoritairement exprimé leurs préoccupations quant à la prise en compte des dépenses budgétaires dans des secteurs spécifiques et des localités précises, ont validé le Document de Programmation Budgétaire et Économique Pluriannuelle (DPВЕР) 2026-2028’’, écrit le journal.
Le Soleil note que ”dans un contexte de réformes économiques majeures, le gouvernement ambitionne de renforcer la mobilisation des recettes tout en garantissant l’équité sociale.” Cheikh Diba, le ministre des Finances et du Budget ”a détaillé, dans le cadre du débat d’orientation budgétaire, les axes d’une politique fiscale renouvelée et la création d’un fonds de relance pour soutenir les entreprises publiques en difficulté. Des mesures fortes ont été annoncées pour élargir l’assiette fiscale, mieux digitaliser l’administration et relancer les programmes sociaux”.