Saint-Louis, 18 juin (SL-INFO) – L’état santé du député Farba Ngom, en détention depuis le 27 avril, la situation d’Air Sénégal et le lancement d’un nouvel Appel Public à l’Épargne (APE) d’un montant de 300 milliards de francs CFA, sont au menu des quotidiens reçus, mercredi, à SL-INFO.
‘’C’est un document clinique, mais dont la portée est éminemment judiciaire. Le rapport du professeur Alassane Mbaye de l’Hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff (Dakar), cardiologue désigné par le président du Collège des juges du Pool judiciaire financier (Pjf), pour diagnostiquer l’état de santé du député-maire des Agnam, vient d’être versé au dossier tentaculaire de Farba Ngom’’, rapporte L’Observateur.
Le député Mouhamadou Ngom dit Farba est en détention depuis le 27 avril pour des délits supposés de ‘’blanchiment d’argent, association de malfaiteurs et complicité d’escroquerie’’.
‘’Et, ajoute le journal, ses conclusions sont sans appel : l’état de santé du député-maire des Agnam est incompatible avec la détention. Même s’il écarte, pour l’heure, +tout risque vital immédiat+ à cause de l’absence de +complications aiguës+, le Pr Alassane Mbaye dresse, dans un rapport d’expertise rigoureuse et méthodiquement étayé, un tableau clinique lourd de menaces latentes. Il recense +plusieurs pathologies+ pesant sur l’état de santé du responsable de l’Alliance pour la République (APR) (…)’’.
Selon Vox Populi, ‘’l’expertise médicale confirme l’état de santé grave de Farba Ngom’’. ‘’L’état de santé de Farba Ngom incompatible avec la vie en milieu carcéral’’, dit Les Echos.
Parlant des conclusions du médecin commis par le juge, L’As affiche à la Une : ‘’Farba Ngom gravement malade’’.
En économie, le quotidien EnQuête s’intéresse à la situation d’Air Sénégal, ‘’en zone de turbulence’’, et s’interroge : ‘’faut-il liquider’’ la compagnie ?
‘’Saisie de ses avions par ses bailleurs, suspension des flux par l’IATA, perspectives sombres, la compagnie nationale Air Sénégal replonge dans des zones de forte turbulence et ressuscite le débat autour de sa viabilité’’, dit EnQuête.
Selon le journal, ‘’cela ressemble à un trou sans fond’’. En effet, ‘’plus l’État injecte de l’argent, plus la compagnie nationale Air Sénégal s’enfonce dans une montagne de difficultés. Il y a quelques semaines, lors d’une réunion interministérielle, le gouvernement décrivait ce qui ressemblait déjà à une maladie difficilement curable, avec des dettes estimées à 118 milliards FCFA, faisant suite à des pertes cumulées de plus d’une centaine de milliards de francs CFA. Les chiffres du gouvernement faisaient, en effet, état de trous de l’ordre de 89 milliards pour l’exercice 2022 et 57 milliards pour 2023’’.
En économie toujours, L’Info signale que ‘’le Sénégal cherche 300 milliards de francs CFA sur le marché pour financer ses projets prioritaires’’.
‘’Le gouvernement sénégalais, via le Trésor public, lance, à partir du 19 juin 2025, un nouvel emprunt obligataire d’un montant de 300 milliards de FCFA. Cette opération par Appel Public à l’Épargne (APE), qui s’étend jusqu’au 30 juin, vise à mobiliser des ressources pour soutenir des projets structurants dans des secteurs clés du développement’’, écrit le journal.
Sur le même sujet, Le Quotidien note que pour ‘’renforcer la souveraineté financière, le Sénégal cherche 300 milliards à domicile’’.
‘’Le Sénégal retourne sur le marché financier. Le Trésor public annonce un emprunt obligataire par appel public à l’épargne. Cet Ape, d’un montant de 300 milliards de francs, sera lancé le 19 juin 2025 par Cgf Bourse, chef de file de cette opération’’, écrit la publication.
Le Soleil aborde le sujet de la réforme du système éducatif sénégalais et note que ‘’la 12e revue sectorielle du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans l’éducation et la formation a été mise à profit par le ministre Moustapha Guirassy pour réaffirmer l’ambition du gouvernement de réformer l’école sénégalaise en profondeur’’.