Saint-Louis, 15 Oct (SL-INFO) – Bonjour et bienvenue dans la matinale de Senego de ce mardi 15 octobre 2024. Aujourd’hui, nous vous apportons une sélection des articles les plus débattus de la nuit. Des critiques acerbes de Bougane Guèye Dany aux enjeux cruciaux du projet Sénégal 2050, en passant par les réactions politiques à l’international, les sujets ne manquent pas de susciter des discussions passionnées. Plongeons immédiatement dans ces actualités qui feront le fil rouge de notre matinée.
Face à la presse ce lundi 14 octobre, Bougane Guèye Dany a vivement critiqué le projet « Sénégal 2050 » présenté par le parti au pouvoir. Selon le leader de « Gueum Sa Bopp Les Jambaars », ce document serait un mélange de réchauffé et de plagiat. Bougane estime que le Premier ministre Ousmane Sonko et le parti au pouvoir ont présenté une vision dépourvue de réelle substance, remettant en question la véracité des chiffres annoncés ainsi que l’engagement du gouvernement pour le développement du pays. Dans un discours incisif, Bougane a qualifié cette initiative de campagne électorale démagogique et a souligné l’absence de plans concrets pour les secteurs clés comme l’agriculture, l’élevage et la pêche.Bougane Guèye Dany, toujours face aux journalistes, a décliné cinq points clés de son analyse du référentiel « Sénégal 2050 ». Il a souligné une continuité indéniable avec le Plan Sénégal Émergent (PSE), pointant du doigt le plagiat et une approche similaire à celle du passé sans véritable innovation. Bougane a critiqué le manque d’engagement clair sur les étapes futures, la suppression des subventions dans le secteur de l’énergie, ainsi que la façon dont les autorités prévoient de relancer une économie asphyxiée par des politiques inefficaces. Il termine en interpellant le Premier ministre Ousmane Sonko sur des questions de gouvernance et de financement, notamment au sujet des scandales financiers récents.Enfin, la déclaration de Bougane met en lumière les défis financiers qui accompagnent les ambitieux projets du gouvernement. Il a mis en avant la déconnexion entre les promesses de prospérité future et les besoins immédiats des populations, particulièrement les plus vulnérables. Bougane rappelle que les lourds investissements requis restent non financés, ce qui a soulevé des critiques quant au réalisme du projet. Avec des prêts considérables déjà prévus pour rembourser la dette, Bougane pose la question cruciale : comment le gouvernement entend-il financer son programme ambitieux sans aggraver la situation économique actuelle?