Saint-Louis, 26 déc (SL-INFO) – Le drame a eu lieu au village de Nawel, dans le département de Birkelane, avant-hier mardi 24 décembre 2024.

Noël macabre ! Fin tragique pour ces deux cultivateurs dont les têtes ont été coupées par une moissonneuse-batteuse, fortement utilisée après les récoltes de mil dans le monde rural. Le sexagénaire Moustapha Sarr en est la dernière victime. Le drame a eu lieu au village de Nawel, dans le département de Birkelane, avant-hier mardi 24 décembre 2024.

Le film d’une mort atroce

A 11H, relate L’OBS, au moment où la moissonneuse-batteuse traitait les épis de mil, Moustapha Sarr, pourtant très professionnel, décide de tirer une partie du mil sous la machine. Muni de son foulard roulé au tour du nez et au cou pour se protéger de la poussière qui s’échappe des tiges de mil, il s’allonge sous le tracteur.

En pleine action, son foulard est happé par le moteur de la machine sans qu’il s’en aperçoive. L’homme n’a même pas eu le temps de réaliser le danger. Sa tête est subitement traînée vers le moteur par le biais de son foulard coincé au cardan de la machine.

En un laps de temps, Moustapha Sarr est sauvagement tué, sa tête coupée du reste de son corps. Une scène indescriptible avec des images insoutenables qui laissent la population de la cité religieuse de Diamal sans voix. Le corps sans vie a été acheminé à la morgue de l’hôpital régional Thierno Birahim Ndao de Kaffrine. Une enquête est ouverte par les pandores de la brigade de gendarmerie locale. 

Ce drame n’est pas un cas isolé. Le mercredi 18 décembre 2024, la moissonneuse-batteuse avait fait sa première victime. Ce jour-là, en se rendant au village de Tingiti, dans la commune de Touba Bélél, Mbaye Mbodji ignorait vivre les derniers instants de sa vie.

La 2e vitime est morte alors qu’il était en plein battage des épis de mil

Alors qu’il est en plein battage des épis de mil, l’homme a senti la nécessité de récupérer les premières graines de mil, déjà traitées par l’engin. Seulement, au moment de vouloir se placer sous la moissonneuse-batteuse, en marche, Mbaye Mbodji dit Mbaye Ngom commet une maladresse aux conséquences désastreuses.

Dans son action, rapporte L’OBS, sa tête va violemment frôler le moteur de la machine qui s’emballe automatiquement sur lui. Sous la violence du choc, l’homme de 42 ans est pris au piège par le moteur de la moissonneuse-batteuse qui découpe sa tête projetée de l’autre côté où se tenaient les autres employés.

Pris au dépourvu de cette tragédie inouïe, les travailleurs sont gagnés par une panique générale. Ils courent dans tous les sens en usant de leurs cordes vocales pour alerter les villageois de Tingiti. A la suite des constats d’usage des forces de l’ordre, le corps sans vie de Mbaye Mbodji dit Mbaye Ngom est acheminé à Darou Mousty, son village natal.

Il a été inhumé le jeudi 19 décembre 2024 au cimetière musulman de la localité. 

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