Saint-Louis, 14 jan (SL-INFO) – La résistance palestinienne, dirigée par le Hamas, a annoncé le mardi que les négociations sur le cessez-le-feu et l’échange de prisonniers dans la bande de Gaza sont en phase finale. Ces discussions se poursuivent à Doha, la capitale du Qatar. Selon un communiqué du mouvement, des consultations actives continuent avec les dirigeants des factions palestiniennes pour conclure cet accord.
Le Hamas a précisé avoir entamé une série de consultations pour tenir informés les dirigeants des factions sur les progrès réalisés à Doha. D’après ces informations, les dirigeants palestiniens mettent l’accent sur l’importance d’une préparation nationale pour la suite des événements. Ils espèrent qu’un accord global et clair puisse émerger de ces pourparlers.
Majid Al-Ansari, porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, a déclaré lors d’une conférence de presse à Doha : « Nous sommes plus proches que jamais d’un accord concernant Gaza. » Cette prise de parole vient souligner la possibilité imminente d’un accord.
En Israël, des informations relayées par le radiodiffuseur israélien indiquent que le cabinet restreint s’est réuni mardi pour examiner l’approbation de cet accord avec le Hamas. Des sources palestiniennes anonymes, s’exprimant à l’agence Anadolu, ont mentionné que l’accord pourrait être signé d’ici à vendredi.
Cet accord se déploiera en trois phases, avec une première étape durant entre 40 et 42 jours. Pendant cette période, les détails des secondes et troisièmes phases seront discutés. Israël restera présent sur les axes de Netzarim et Philadelphie, avant une éventuelle remise des listes des prisonniers israéliens détenus par le Hamas. Par la suite, un retour progressif des déplacés vers le nord de Gaza est prévu.
Pour garantir ce retour, Israël se retirerait partiellement de l’axe de Netzarim, permettant un passage libre des piétons tout en renforçant les contrôles sur les automobilistes à l’aide de dispositifs d’une organisation internationale. L’objectif est de prévenir l’introduction d’armes et de militants dans le nord.
Un désaccord a surgi concernant la largeur de la zone tampon entre Israël et la bande de Gaza. Si Israël souhaitait initialement une zone de 1500 mètres, un compromis a finalement été trouvé à 1000 mètres. Les efforts diplomatiques récents portent leurs fruits, avec 90% de l’accord désormais finalisé, selon les médias israéliens.
Il est pertinent de rappeler que ce conflit, commencé le 7 octobre 2023, a vu Israël, soutenu par les États-Unis, mener des opérations qui ont causé plus de 156 000 victimes palestiniennes. La situation humanitaire à Gaza est décrite comme l’une des plus catastrophiques au monde.
*Ce texte a été traduit de l’arabe par Sanaa Amir et lu sur le site de nos confrères de Anadolu.