Dakar, 28 juillet (SL-INFO) – L’Agence d’informations du Burkina (AIB) a appris, hier dimanche 27 juillet, le décès d’Alain Christophe Traoré alias « Alino Faso ». L’activiste burkinabé est mort dans les geôles de l’École de gendarmerie d’Abidjan. Il était détenu depuis janvier 2025. 

La justice ivoirienne lui reprochait des faits d’intelligence avec des agents d’un Etat étranger, de complot contre l’autorité de l’Etat, de diffusion de fausses nouvelles, de rassemblement de renseignements de nature à nuire à la défense nationale dans l’intention de les livrer à un Etat étranger et d’espionnage.

Il se serait pendu avec son drap de lit

 Selon un communiqué du procureur de la République de Côte d’Ivoire, Alino Faso s’est pendu à l’aide de son drap de lit, après avoir tenté, sans succès, de s’ouvrir les veines du poignet. En clair, il s’est suicidé, si on ajoute foi aux propos du magistrat. 

Le décès remonte au 24 juillet dernier. Ce qui intrigue l’AIB. Le média informe que ni « la famille du défunt, ni l’ambassade du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, ni même le gouvernement burkinabé n’ont été officiellement informés de cette disparition » depuis trois jours.   

« C’était un activiste et patriote burkinabé »

Nathalie Yamb, connue pour sa proximité avec le Burkina Faso et les pays de l’AES, réclame déjà vengeance pour le disparu.

 « Il s’appelait Alain Christophe Traoré dit ‘Alino Faso’. C’était un activiste et patriote burkinabé. Il avait été arrêté par le régime d’Alassane Ouattara en janvier. Il a été retrouvé pendu dans sa cellule à Abidjan. Puisse-t-il être vengé », a-t-elle écrit sur son compte X. 

Le gouvernement burkinabé n’a pas encore officiellement réagi. On ne rappellera pas les tensions qui existent entre Abidjan et Ouagadougou. 

By

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *