Dakar, 02 Oct (SL-INFO) – Le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Mabouba Diagne, accompagné de son homologue tunisien, a visité, mardi, la ferme agricole Qualité végétale sénégalaise (QVS) dont il a salué le rôle dans la reconstitution du capital semencier arachidier.

”Au nom du gouvernement et de tous les Sénégalais, je remercie QVS à travers son directeur général et l’ensemble du personnel, pour l’excellent travail qu’ils sont en train de faire sur 33 hectares, pour accélérer la reconstitution du capital semencier”, a déclaré Mabouba Diagne.

Le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a magnifié la présence de son homologue tunisien en charge de l’Agriculture, venu l’accompagner sur le terrain “pour voir comment le gouvernement, à travers les partenariats public-privé, [qu’il] a signés avec les opérateurs privés, [travaille à] accélérer la reconstruction du capital semencier, sur des périmètres irrigués extrêmement contrôlés avec une bonne maîtrise de l’eau et un bon amendement [pour] une bonne qualité du sol”.

”Nous sommes convaincus qu’il faut tout faire pour assurer la disponibilité de semences de qualité, qui est la première étape pour une agriculture performante”, a pour sa part soutenu le directeur général de la ferme QVS, Maguette Niang.

Selon lui, la ferme, implantée dans la région de Thiès, est particulièrement disposée à accompagner le ministère à relever le challenge de l’autosuffisance en semences.

Il a renseigné que QVS est en partenariat avec l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA). ‘’Une fois que l’ISRA a réalisé la première étape, il faut des relais pour multiplier les semences mais aussi s’assurer qu’il y ait une traçabilité’’, a t-il dit.

QVS a reçu, sur ce site, quatre variétés, dont deux à cycle court et deux à cycle long, qui ont été mises en place au mois de mai.

M. Niang a précisé que cette performance est rendue possible grâce à une maîtrise de l’eau, qui est très importante dans la production agricole.

‘’Aujourd’hui nous assistons à la récolte et nous avons aussi la chance de voir les performances qui peuvent être obtenues, lorsque les conditions sont réunies”, a dit le responsable de QVS.

“Sur ces fermes, nous pouvons avoir entre 5 et 6 tonnes à l’hectare, au moment où la moyenne nationale varie autour de 3 tonnes à l’hectare’’, a t-il renseigné.

Tout cela est possible grâce aux moyens, à la maitrise d’un certain nombre de paramètres, sans lesquels il est “très difficile de faire des performances”.

“Nous l’avons compris depuis le départ, en investissant massivement sur tout ce qui est machinerie agricole pour pouvoir travailler la terre et avoir une bonne structure de sol’’, a indiqué Maguette Niang.

Les promoteurs de la ferme ont compris également que sans semences, ”on ne peut pas faire de miracle, et tout cela nécessite la mobilisation de ressources financières assez importantes, mais il faudrait, au finish, au bout du cycle, qu’on puisse générer suffisamment de profit’’, selon Maguette Niang.

‘’Lorsque l’agriculture est pratiquée dans ces conditions, elle devient une activité rentable, performante et génératrice de beaucoup d’emplois’’, a-t-il assuré.

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