Saint-Louis, 21 déc (SL-INFO) – L’Agence de Développement Municipal (ADM) poursuit sa tournée d’information et de communication dans la région nord du Sénégal. Initiée en 2021, cette troisième édition s’inscrit dans le cadre du Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN). L’objectif principal de cette initiative est d’évaluer le niveau des investissements réalisés au cours des cinq dernières années.
Lors de l’étape de Saint-Louis, El Hadji Alassane Diallo, responsable de la cellule de communication de l’ADM, a expliqué le cadre général de cette tournée.
« Aujourd’hui, nous sommes dans la commune de Saint-Louis pour observer les projets financés par le PACASEN et mesurer leur impact sur la vie quotidienne des populations. Ce programme, lancé en 2018 pour opérationnaliser l’Acte III de la décentralisation, soutient les communes en leur allouant des ressources financières sur la base de la performance», a-t-il déclaré.
Le PACASEN cible 124 communes pilotes, leur permettant de définir et de mettre en œuvre des projets prioritaires. Selon El Hadji Alassane Diallo, les échanges avec les autorités locales de Saint-Louis ont révélé un engagement remarquable. Les réalisations dans des domaines comme l’éducation et l’aménagement urbain illustrent l’impact significatif de ce soutien financier.
« Nous encourageons les autorités locales à maintenir cette dynamique. Le programme, initialement prévu pour s’achever cette année, a été prolongé de deux ans avec un accent mis sur les projets verts », a ajouté El Hadji Alassane Diallo.
Golléré : un modèle de succès
Golléré, une des communes pilotes du PACASEN, illustre parfaitement les résultats attendus. Le maire Amadou Seydou Diallo a exprimé sa satisfaction.
« Depuis 2022, nous avons reçu plus de 200 millions de francs CFA. Ces fonds ont permis de réaliser des projets d’envergure tels que l’achèvement du stade avec électrification solaire, l’adduction d’eau dans les quartiers périphériques et la construction de salles de classe. Dans le domaine culturel, nous avons également bénéficié d’un appui important ».
Le maire a souligné que sans l’appui du PACASEN, ces projets n’auraient pas vu le jour, réaffirmant ainsi l’importance de ce programme dans l’amélioration des conditions de vie des populations locales.
« Grâce au PACASEN Ndiandane est devenue une grande commune en terme d’infrastructures »
Dans le cadre de la troisième édition de sa tournée d’information et de communication, une délégation de l’Agence de Développement Municipal (ADM) a fait le suivi du niveau des investissements du Pacasen dans la commune de Ndiandane.
Une rencontre avec les autorités locales et les populations, a permis de révéler les nombreuses réalisations financées par le Pacasen dans plusieurs secteurs.
« Avant d’être parmi les communes éligibles dans le cadre du PACASEN Ndiandane n’était pas si développée dans le domaine des infrastructures. Grâce au Programme, la commune a pu réaliser certaines infrastructures de haut niveau sans risque de nous tromper. Notamment une place publique avec un esplanade qui réponds aux normes et qui dispose de toutes les commodités, des projecteurs pour l’éclairage public, un programme de drainage des eaux de pluies. Nous avons aussi réalisé la maison des femmes pour promouvoir les activités des femmes dans la commune, ainsi qu’un central électrique qui fournit de l’électricité dans Ndiandane et ses environs », explique Mamadou Diop, conseiller municipal à Ndiandane.
Avant, affirme le conseiller, la commune avait des problèmes dans la fourniture de l’électricité.
« Avec l’appui du PACASEN, nous avons pu réaliser un transformateur qui permet d’alimenter la commune et ses environs. Nous avons aussi réalisé la maison des cultures urbaines, pour promouvoir la culture dans toute sa diversité. Grâce au PACASEN Ndiandane est devenue une grande commune en terme d’infrastructures », s’est-il réjoui.
Mc Dimo le révolutionnaire a salué l’engagement du PACASEN auprès des communes.
Il témoigne que lieu qui abrite la maison des cultures urbaines, était un dépôt sauvage.
« On avait pas de lieu pour tenir nos activités culturelles. Aujourd’hui, nous n’avons plus de problème pour tenir nos concerts. Ce qui est encore plus beau c’est que les villes environnantes viennent chez nous pour faire leurs concerts sur cette place qui offre sécurité, en plus de son aspect attrayant », a soutenu le révolutionnaire.
Ousmane Dioum, conseiller municipal, par ailleurs président d’un ASC à Ndiandane assure qu’il jouait leur match sous un soleil de plomb.
« La chaleur nous fatiguait. Certains joueurs tombaient dans les pommes à cause de la forte chaleur. Mais avec l’appui du PACASEN, la mairie a installé des projecteurs au stade. Maintenant on va au travail et le soir nous allons jouer au stade jusque tard. C’est devenu possible grâce au PACASEN », corrobore le conseiller.