Dakar, 19 nov (SL-INFO) – Le projet de budget 2026 du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique (MISP) a été examiné et adopté ce mardi 18 novembre 2025. Le ministre Mouhamadou Bamba Cissé a défendu une enveloppe en forte progression, signalant que la sécurité est désormais une priorité nationale claire dans un contexte sécuritaire régional complexe.
Pour l’exercice 2026, le budget du MISP s’élève à 220,01 milliards F CFA en crédits de paiement (CP).
Ce montant représente une hausse de 15,59 milliards F CFA, soit +7,62 %, par rapport au budget de 2025 (204,42 milliards F CFA).
Cette progression budgétaire est destinée à consolider les moyens opérationnels du ministère pour faire face aux enjeux sécuritaires internes et régionaux croissants.
Le ministre Mouhamadou Bamba Cissé a détaillé les cinq axes majeurs qui guideront l’action du MISP en 2026, visant une administration intérieure plus résiliente et efficace.
Sécurité et ordre public
Renforcer la sécurité intérieure et améliorer la capacité de réponse opérationnelle des forces de police, de gendarmerie et des brigades mixtes.
Modernisation des Moyens
Moderniser les infrastructures et équipements, notamment les commissariats, les postes frontaliers et les centres de commandement.
Gouvernance territoriale
Améliorer la gouvernance territoriale en renforçant les services déconcentrés (préfectures et sous-préfectures).
Digitalisation
Numériser l’administration intérieure, en particulier l’état civil, les titres d’identité et les systèmes sécuritaires.
Gestion de Crise
Accroître la résilience face aux catastrophes naturelles, aux crises sanitaires et aux incendies, par une meilleure coordination et anticipation des risques.
Le Ministre a souligné l’importance de la sécurisation des territoires frontaliers, un enjeu essentiel face à l’évolution des menaces régionales.
« Garantir la sécurité et protéger les populations constituent des missions essentielles de l’État. Les moyens alloués pour 2026 reflètent cette exigence nationale, » a déclaré Mouhamadou Bamba Cissé.
L’augmentation des crédits permettra également de poursuivre la réhabilitation des commissariats, l’extension des postes de police, et la modernisation des outils de renseignement et de surveillance.
