Saint-Louis, 28 avr (SL-INFO) – Dans un communiqué publié ce dimanche, le parti Naatange Askane Wi a salué « la fermeté et la constance du Conseil constitutionnel dans l’exercice de ses missions, dans un contexte politique marqué par de fortes tensions et une pression constante sur les institutions ». Selon la formation politique de Pape Thiam, la récente décision du Conseil de rejeter la candidature de Karim Wade en raison d’une double nationalité et de soupçons de corruption confirme l’indépendance d’une justice « fidèle à son serment de dire le droit », en dépit des pressions politiques, des menaces, et des attaques personnelles. Ce choix, jugé courageux, intervient alors même que certains cadres du parti au pouvoir doutaient de la validation de certaines lois, y compris le président de la République, qui aurait exprimé des réserves sur une loi controversée récemment annulée.
 
Dans cette déclaration, Naatange Askane Wi revient également sur l’introduction de l’article 2 d’une loi interprétative, portée par l’exécutif, et destinée à renforcer une ordonnance de non-lieu concernant Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Selon le mouvement, cette tentative s’est heurtée à une vérité juridique fondamentale. Une loi doit être générale et impersonnelle, comme l’enseignent les premiers principes du droit.
 
La validation de la candidature du Président Bassirou Diomaye Faye et la gestion rigoureuse de la date de l’élection présidentielle sont également saluées comme des signaux clairs d’une justice qui reste droite dans ses bottes. « La justice sénégalaise a toujours triomphé », martèle le communiqué, tout en appelant à la vigilance face aux tentatives d’instrumentalisation.
 
Mais au-delà de la reconnaissance institutionnelle, Naatange Askane Wi dénonce l’attitude de certains responsables politiques, accusés de « prendre le peuple en otage » et de nuire à l’image de la justice pour satisfaire leurs intérêts électoralistes. Le mouvement appelle le pouvoir à faire preuve d’humilité, à rectifier le tir, et à œuvrer pour une justice qui honore les victimes et respecte les martyrs de la démocratie sénégalaise.
 
En conclusion, le communiqué souligne que si les institutions sont essentielles, aucune n’est plus forte que le peuple lui-même. Qui a su par sa maturité et sa détermination défendre le droit et faire triompher la vérité.

PressAfrik

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