Saint-Louis, 30 Oct (SL-INFO) – Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) constituent la troisième cause de mortalité dans le monde et posent un sérieux problème de santé publique au Sénégal, où leur incidence est en augmentation. À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre les AVC, célébrée ce mardi 29 octobre, le Dr Mbagnick Bakhoum, neurologue à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff, a souligné l’ampleur du problème.
« Les AVC sont la principale activité dans notre service de neurologie et occupent plus d’un tiers des lits d’hospitalisation. Ils représentent également la première cause de mortalité dans nos services de neurologie », a-t-il affirmé sur les ondes de Sud FM.
Selon lui, deux tiers des patients hospitalisés dans les services de réanimation meurent d’un accident vasculaire cérébral. « Lorsqu’on se refaire de l’enquête qui avait été faite par le ministère de la Santé et la JICA, les maladies non transmissibles actuellement gagnent du terrain et représente 42% de la mortalité en tête de file nous avons les maladies cardio-vasculaires c’est-à-dire les AVC et les maladies cardiaques qui en représentent 17% », a fait savoir le président de l’Association sénégalaise de soutien aux familles de malades victimes d’AVC.
« C’est une maladie qui gagne du terrain au Sénégal. Dans cette même enquête de 2009 à 2019, il a été noté que les maladies cardiaques, les AVC et le diabète gagnaient du terrain de jour en jour », a-t-il indiqué.
« L’AVC est un accident brutal », explique le Dr Bakhoum, en référence à la rapidité des symptômes qui apparaissent soudainement, tels que des troubles de la parole, une asymétrie faciale ou une perte de mobilité d’un membre ou d’un côté du corps. « Devant ces signes, il est impératif de se rendre rapidement à l’hôpital », a-t-il recommandé.
