Dakar, 3 avr (SL-INFO) – Les propriétaires de la cité Senegindia SD City à Diamniadio ne sont pas contents de leur promoteur immobilier qui, selon eux, veut les forcer à adhérer à un syndic imposé. Ces derniers, qui ont investi dans cette nouvelle ville prometteuse, dénoncent « une série de dysfonctionnements qui affectent gravement leur qualité de vie et leur investissement immobilier ». Il s’agit ici des problèmes qui, selon eux, remontent depuis la remise des clés des appartements et incluent l’absence de cadre réglementaire, des problèmes de gestion de copropriété, une insécurité grandissante et un non-respect flagrant des normes de construction.
« Nous, propriétaires de la cité Senegindia SD City à Diamniadio, dénonçons une situation chaotique qui affecte profondément notre qualité de vie et notre investissement immobilier. Livrés autour de 2020, nos immeubles font face à de graves dysfonctionnements : absence de cadre réglementaire de vie, manque d’organisation en syndic, insécurité, non-respect des normes de construction et absence de finitions », confie un propriétaire d’appartement et de villas.
Mieux, il ajoute : « Dès la remise des clés, un système informel de branchements à l’eau et à l’électricité a été mis en place, moyennant des paiements au promoteur en attendant la régularisation des compteurs individuels, absence d’accord entre la Sen’eau) et le promoteur (diamètre tuyauterie, qualité de la plomberie, etc.), au niveau de la Senelec les coffrets de compteurs étaient à ciel couvert, sans sécurité, des fils dans tous les sens etc. Si certains propriétaires ont pu se mettre en règle, d’autres n’ont jamais obtenu leur propre raccordement en eau, entraînant une gestion anarchique et des tensions au sein de la copropriété. En parallèle, la gestion des frais de copropriété a été monopolisée par une société choisie par le promoteur en laissant à côté l’appel à candidature effectué par le notaire, les offres sont toujours sous enveloppe, sans consultation des propriétaires. Ce manque de transparence a favorisé une dérive mafieuse, où les espaces communs se dégradent, les paiements ne sont pas maîtrisés et les transformations anarchiques fleurissent sans contrôle », une chasse aux sorcières ou intimidation à ceux qui veulent mettre de l’ordre dans la cité par une personne qui cherche à se recycler après son échec sur d’autres terrain (nous reviendrons sur son cas), et les nouvelles autorités doivent revisiter le passé de cette personne qui, il y’a quelques mois, avait un autre langage (affaire à suivre).
Mieux, récemment, la situation a atteint un niveau critique. « Le promoteur Senegindia a séquestré les compteurs individuels d’eau des propriétaires, prétextant des vols et des branchements illégaux. Les compteurs ont été enfermés dans des niches verrouillées, empêchant les résidents d’avoir accès à leur propre approvisionnement en eau avec une police souscrite à la Sen’eau par les propriétaires, refusant de jouissance à leurs compteurs. Dans certains cas, des vannes ont été fermées à leurs insu, les privant d’un droit fondamental et la gravité c’est qu’en de rupture d’eau dans leurs appartements ils n’ont aucun moyen d’arrêter cette fuite avec des risques d’électrochoc si la fuite n’est pas maîtrisée (niches de compteurs fermés à clé abusivement). Cette manœuvre apparaît comme une tentative de forcer les propriétaires à adhérer à un syndic imposé par le promoteur (déjà des chantages sont opérés sur certains pour payer) qui ignore ce jeu du promoteur, plutôt que de laisser la copropriété choisir librement son gestionnaire via une assemblée générale », a d’emblée soufflé notre source.
Face à cette situation qu’ils jugent « intolérable », les propriétaires de la cité Senegindia SD City à Diamniadio exigent et sans délai : l’accès libre à leurs compteurs d’eau et d’électricité, sans entrave ni verrouillage arbitraire ; la mise en place d’un syndic choisi démocratiquement par les copropriétaires, et non imposé par le promoteur ; et une transparence totale sur l’état hypothécaire du titre foncier de la cité, pour garantir la sécurité juridique de notre investissement.
« Nous refusons d’être les otages d’un promoteur qui piétine nos droits et transforme notre quotidien en un enfer. Nous appelons les autorités compétentes et les médias à se pencher sur cette affaire pour rétablir la justice, la transparence et le respect des droits des propriétaires », a martelé la source.
Pour ces propriétaires, dans un bâtiment en copropriété, la création du syndic suit un cadre légal précis, à savoir :
1.         À la livraison du bâtiment : le promoteur immobilier peut désigner un syndic provisoire pour gérer les premières étapes (entretien des parties communes, gestion administrative, etc.). Cette désignation doit être mentionnée dans le contrat de vente ou dans le règlement de copropriété (un règlement sous la veste du promoteur qu’il essaie d’imposer sans le respect de la réglementation en la matière).
2.        Après l’installation des copropriétaires : une Assemblée générale (AG) des copropriétaires doit être convoquée pour élire un syndic définitif. Et ce syndic peut être : professionnel (une société spécialisée) ou bénévole (un copropriétaire volontaire).
« Le syndic ne peut pas être imposé indéfiniment par le promoteur. Une fois la copropriété constituée, les propriétaires doivent pouvoir choisir leur syndic. Si le syndic provisoire ne convient pas, l’AG peut voter son remplacement. Le syndic a une durée de mandat limitée (généralement 1 à 3 ans, renouvelable par vote) », a expliqué la source, signalant que « bon nombres d’appartements et villas de la cité Senegindia SD City à Diamniadio sont fermés et appartiennent aux dignitaires du régime de Macky Sall.

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