Matam, 19 Oct (SL-INFO) – Un cas d’infanticide rocambolesque éclabousse la ville de Pikine. Une mère a étranglé à mort son nouveau-né après le refus de paternité de son maître de karaté. Une tragique affaire d’infanticide a secoué Pikine Tally Boumack. Kh. S. a mis fin aux jours de son nouveau-né de sexe masculin âgé seulement de 4 jours. Après avoir accouché quatre jours après sa grossesse, elle a étranglé à mort son nouveau-né.

Selon des informations rapportées par Les Echos, la jeune femme, qui a été arrêtée, a avoué son crime, attribuant son geste au refus de son maître de karaté de reconnaître la paternité de la grossesse. Elle a été présentée au procureur de la République hier vendredi 18 octobre 2024.

  • Les aveux délirants de la maman

Kh. S. et son maître de karaté, P. M. S., semblaient vivre une belle romance mais ont rapidement connu des tensions lorsque la grossesse de Kh. S. a été au cœur d’une dispute. Face à la stigmatisation sociale, elle a pris la décision tragique de mettre fin aux jours de son bébé, quatre jours après l’accouchement, et a essayé de dissimuler son acte.

  • Ce que révèle l’autopie

Après autopsie, le rapport médical a révélé que le bébé était mort par strangulation mécanique. Confrontée à ces conclusions, Kh. S. a finalement avoué avoir étranglé son enfant à l’aide d’un morceau de tissu, précisant avoir agi ainsi parce qu’elle se sentait abandonnée par son maître de karaté, qui avait refusé de reconnaître l’enfant. Interrogé à son tour, P. M. S. a nié avoir eu une relation avec Kh. S. et a rejeté toute responsabilité dans la grossesse. À l’issue de l’enquête, Kh. S. a été placée sous mandat de dépôt et déférée ce vendredi pour infanticide auprès du parquet de Pikine-Guédiawaye.

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