Dakar, 28 juillet (SL-INFO) – Un symposium sur la médecine ayurvédique s’est tenu samedi à Dakar. L’événement a permis de découvrir cette médecine traditionnelle indienne et d’explorer les possibilités de la combiner avec la médecine moderne et les pratiques locales comme la phytothérapie sénégalaise. Deux conférences ont été données, l’une sur les fondements de l’Ayurveda et l’autre sur ses applications pratiques.

L’Ayurveda, une « science de la vie »

Le Pr Bheema Battha, praticien ayurvédique, a présenté les principes de base de cette médecine millénaire. Fondée sur cinq éléments (espace, air, feu, eau et terre), l’Ayurveda considère la santé comme un équilibre entre ces éléments et l’âme. Le Pr Battha a également expliqué le concept des trois doshas (Vata, Pitta, Kapha), des énergies vitales qui influencent la santé.

Il a souligné les efforts de l’Inde pour structurer et promouvoir l’Ayurveda, notamment avec la création du ministère de l’AYUSH en 2014. Il a plaidé pour une approche médicale intégrée, combinant l’Ayurveda, la médecine moderne et les traditions locales. Des collaborations internationales, comme celle entre l’UCAD et Meharry Medical College aux USA, pourraient contribuer à ce type d’approche.

Prévention et approches thérapeutiques

Le Dr Nair a insisté sur l’importance de la prévention en Ayurveda. Il a présenté des routines quotidiennes et saisonnières pour équilibrer les doshas, ainsi que des traitements à base de plantes et de minéraux. Le Pr Guèye a souligné la pertinence de ces enseignements pour le Sénégal, où les médecines traditionnelles sont importantes.

Le symposium a ouvert la voie à un dialogue entre l’Ayurveda et les systèmes de santé africains. Comme le colloque en hommage à Malick Ndiaye, cet événement témoigne de l’intérêt croissant pour les échanges scientifiques et culturels au Sénégal.

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