Dakar, 25 juin (SL-INFO) – Le Parlement iranien a annoncé, mercredi matin, la suspension de sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Cette décision intervient dans un contexte de tensions accrues avec Israël, après des frappes aériennes récentes sur des sites iraniens.
Selon le président du Parlement, Mohammad Bagher Ghalibaf, cité par l’agence iranienne Fars, « l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran suspendra sa coopération avec l’AIEA jusqu’à ce que la sécurité des installations nucléaires soit garantie ». Mahmoud Bagher Ghalibaf a également affirmé que « le programme nucléaire pacifique de l’Iran progressera à un rythme plus soutenu ».
Le 13 juin, Israël avait lancé une série de frappes aériennes sur l’Iran, ciblant notamment des installations militaires et nucléaires. Israël accuse Téhéran de vouloir produire une arme nucléaire, ce que l’Iran dément fermement. En réponse à ces attaques, l’Iran a riposté avec des tirs de missiles et des attaques de drones. Parallèlement, les États-Unis sont intervenus en bombardant trois sites nucléaires iraniens le dimanche précédent.
Après douze jours de confrontation aérienne entre Israël et l’Iran, le président américain Donald Trump a déclaré un cessez-le-feu, espérant ainsi apaiser les tensions. Cette annonce a été diffusée nos confrères de l’agence Anadolu, selon un texte traduit par Adama Bamba.
Les récents développements de ces échanges musclés entre les deux puissances dressent un tableau complexe des relations internationales dans cette région. La décision de l’Iran de suspendre ses engagements envers l’AIEA pourrait avoir des conséquences significatives sur la scène mondiale.