Dakar, 25 juin (SL-INFO) – La Defense Intelligence Agency (DIA), l’une des principales agences de renseignement américaines, a récemment publié une évaluation préliminaire sur les répercussions des récentes frappes américaines contre des installations nucléaires iraniennes. D’après CNN, cette évaluation suggère que les frappes, qui ont eu lieu dimanche, n’ont pas annihilé les éléments cruciaux du programme nucléaire iranien et n’ont probablement engendré qu’un retard de quelques mois dans les activités nucléaires de l’Iran.

Cet examen a été réalisé sur la base d’une évaluation des dommages effectuée par le Commandement central des États-Unis. Les conclusions préliminaires semblent contredire les affirmations publiques du président Donald Trump, qui avait déclaré que les installations de Fordo, Natanz et Ispahan avaient été totalement détruites.

Le Secrétaire à la défense, Pete Hegseth, et le président Trump ont tous deux soutenu que la campagne de bombardement avait « anéanti la capacité de l’Iran à créer des armes nucléaires ». Ces déclarations ont été partagées sur les réseaux sociaux, Trump citant notamment Hegseth en affirmant : « L’impact de ces bombes est enterré sous une montagne de décombres en Iran. »

Malgré ces déclarations, des sources anonymes citées par CNN ont indiqué que certains stocks d’uranium enrichi de l’Iran n’étaient pas détruits et que les centrifugeuses essentielles à l’enrichissement de l’uranium étaient intactes. Selon l’une des sources, cette réalité pourrait ne seulement retarder le programme de quelques mois au maximum.

La Maison Blanche a rigoureusement contesté cette évaluation, avec la porte-parole Karoline Leavitt déclarant que le rapport divulgué constituait une tentative de discréditer le président et de remettre en cause le succès de la mission.

Par ailleurs, Israël avait déjà lancé une campagne aérienne contre d’autres installations militaires iraniennes le 13 juin. Les États-Unis ont utilisé des bombardiers furtifs B-2 pour larguer 14 bombes de 30 000 livres sur les sites de Fordo et Natanz, et des missiles de croisière ont été tirés sur Ispahan. Ces événements furent largement communiqués par le général Dan Caine, Chef d’État-Major des armées américaines. Le président Trump a conclu en soulignant que cette action avait permis de « mettre fin à la guerre ».

Ces informations ont été retransmises d’après un article d’Anadolu, traduit de l’anglais par Mourad Belhaj, réaffirmant leur importance dans le contexte international actuel.

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