Diourbel, 30 juin (SL-INFO) – La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont appelé l’Iran à reprendre immédiatement une coopération pleine et entière avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), dans un communiqué conjoint publié lundi par la diplomatie française. Les trois pays occidentaux condamnent les menaces proférées contre le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, et réitèrent leur plein soutien à l’agence et à son directeur général.
Le communiqué souligne l’importance pour les autorités iraniennes de s’abstenir de toute mesure visant à mettre fin à la coopération avec l’AIEA. Il exhorte également l’Iran à respecter ses obligations juridiquement contraignantes et à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sûreté et la sécurité du personnel de l’AIEA. Ces déclarations font suite à l’adoption par le Parlement iranien, mercredi dernier, d’une loi suspendant la coopération avec l’AIEA. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, avait déclaré samedi que l’Iran n’autoriserait pas l’installation de caméras sur ses sites nucléaires et interdirait l’entrée du directeur général de l’AIEA dans le pays.
Ces tensions interviennent après une série d’événements survenus à partir du 13 juin. Tel Aviv a lancé des frappes sur des sites militaires, nucléaires et civils en Iran, causant de lourdes pertes humaines, selon le ministère iranien de la Santé. Les États-Unis ont également participé au conflit en bombardant trois sites nucléaires iraniens. Téhéran a riposté par des tirs de missiles et de drones sur Israël, entraînant également des pertes humaines importantes. Un cessez-le-feu parrainé par les États-Unis a finalement mis fin au conflit le 24 juin. Comme le rapporte Anadolu, « La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni condamnent les menaces proférées à l’encontre du directeur général de l’AIEA, M. Rafael Grossi, et réitèrent leur plein soutien à l’Agence et au directeur général dans l’exercice de leur mandat ».
L’appel des trois pays occidentaux pour une coopération pleine et entière avec l’AIEA souligne l’inquiétude internationale concernant le programme nucléaire iranien et la nécessité de transparence. Le contexte géopolitique tendu au Moyen-Orient, marqué par des frappes militaires et des représailles, met en lumière l’importance des efforts diplomatiques pour désamorcer les tensions et éviter une escalade du conflit. Nous suivons de près l’évolution de la situation et les réactions internationales face à la décision de l’Iran de suspendre sa coopération avec l’AIEA. L’Union Européenne a également exprimé ses préoccupations concernant la situation au Moyen-Orient.
La situation est complexe et les enjeux sont importants, notamment en ce qui concerne la non-prolifération nucléaire. La France, par exemple, a réitéré son soutien à une solution diplomatique pour répondre aux problématiques de sécurité liées au programme nucléaire iranien. L’évolution de la coopération entre l’Iran et l’AIEA sera un facteur clé dans les semaines et mois à venir.