Dakar, 02 août (SL-INFO) – La Brigade de recherches de Keur Massar a arrêté l’enseignante S. Hann, détachée au lycée de Niague comme surveillante, et le livreur M. Diongue pour association de malfaiteurs, offre et cession de drogue dure (haschisch) portant sur 50 g, selon des sources de Seneweb.

Une opération d’infiltration réussie 

Dans le cadre de la lutte contre le trafic des  stupéfiants, les gendarmes de cette unité d’élite de la compagnie de Keur Massar ont réussi à pièger le conducteur de « thiak-thiak » M. Diongue. Ils ont passé une commande de deux pièces de haschisch à 10 000 francs CFA chacune. 

Ne se doutant pas de la qualité des acheteurs, le suspect s’est présenté au rendez-vous et a livré lui-même la commande aux gendarmes. 

Le livreur dénonce sa fournisseuse 

Interpellé sur la provenance de la drogue, M. Diongue confesse être sorti de prison après une condamnation de dix ans pour des faits similaires avant de dénoncer sa principale fournisseuse, S. Hann, domiciliée à Niague Peulh. 

Un transport immédiat au domicile de cette dernière et la perquisition effectuée ont permis la découverte, dans sa chambre à coucher, d’une quantité de 40 g  de haschisch soigneusement dissimulée dans une commode. 

La surveillante coopère avec les enquêteurs 

Interrogée à son tour sur la provenance de la drogue, l’enseignante coopère en acceptant de conduire les gendarmes au domicile de son fournisseur principal, P.D. Diop, qui reste introuvable selon des sources de Seneweb. 

Les deux mis en cause ont été placés en garde à vue le dimanche 1er août 2025 à 5h. 

Un troisième dealer arrêté le même jour 

La même Brigade de Recherches de Keur Massar a procédé, le 1er août 2025, à l’interpellation du dealer A. Fall, conducteur de moto Jakarta. 

En exploitation d’un renseignement faisant état d’un trafic intense de drogue dans leur secteur de compétence, les gendarmes ont mis en place une équipe d’observation et de surveillance. Cette action a conduit à l’arrestation d’A. Fall, un dealer notoirement connu du milieu interlope, sur sa moto, en possession de 20 pièces d’ecstasy  « volets ». 

Interpellé sur la provenance de la drogue, il a opté pour le silence et refuse de dénoncer ses acolytes.

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