Dakar, 26 juillet (SL-INFO) – Le Conseil constitutionnel a partiellement censuré la loi organique modifiant le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, initiée par la majorité PASTEF. Une décision saluée par le député Thierno Alassane Sall, qui y voit un tournant important dans la préservation des équilibres institutionnels.
Dans une déclaration publiée ce jeudi, le président de la République des valeurs dénonce une « volonté manifeste de museler, contrôler et affaiblir les contrepouvoirs, en particulier la justice ». Il salue la décision des sages, qui ont notamment rejeté les dispositions autorisant le recours à la force pour contraindre un citoyen à comparaître ou permettant la convocation des magistrats sans leur accord préalable.
« PASTEF encaisse une deuxième gifle », affirme Thierno Alassane Sall, rappelant que la majorité avait déjà essuyé un échec avec sa proposition de loi sur l’amnistie.
« Le Conseil rappelle qu’il demeure le rempart face aux excès d’un pouvoir tenté par la brutalité », poursuit-il, avant de regretter que « le rôle du Parlement reste, hélas, subordonné à l’exécutif ».
Thierno Alassane Sall conclut en assumant son opposition : « C’est pourquoi, je n’ai pas voté cette loi ».