Dakar, 02 Oct (SL-INFO) – Le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (CUSEMS) est secouée par une crise interne après le congrès du 29 septembre, qui a conduit à l’élection de Aliou Diouf comme nouveau secrétaire général.
Deux camps dans une bataille de légitimité
La victoire de Aliou Diouf a été immédiatement contestée par le secrétaire général sortant, Ndongo Sarr, qui dénonce une « manœuvre fractionniste » et une « violation flagrante des statuts ». Cité par L’AS, ce dernier qualifie l’événement de « simulacre de congrès » et menace de sanctions les membres qu’il considère comme « auto-exclus » pour avoir défié les instances légitimes du syndicat.
En face, poursuit le journal, le camp de Aliou Diouf, conduit par Babou Diouf, défend la régularité du scrutin et accuse Ndongo Sarr d’avoir tenté, la veille du congrès, de verrouiller le processus démocratique.
Soupçons de « putsch syndical »
Selon Babou Diouf, repris par la même source, le secrétaire général sortant avait prévu un congrès le 28 septembre en excluant délibérément 68 délégués électeurs sur les 264, dont certains issus de régions stratégiques comme Fatick, Mbour et Thiès. Cette manœuvre visait, selon lui, à « imposer un congrès minoritaire, biaisé et tenu en catimini » pour faire passer un candidat adoubé par l’ancien bureau. Il n’hésite pas à qualifier cette tentative de « putsch syndical ».