Dakar, 20 mai (SL-INFO) – À Ankara, Ahmed Asmar rapporte que les frappes israéliennes dans la bande de Gaza ont causé la mort de plus de 60 Palestiniens, y compris des femmes et des enfants. Ces attaques, qui ont commencé en début de journée mardi, ont ciblé des maisons, des tentes et des écoles abritant des personnes déplacées, selon l’agence de presse palestinienne officielle, Wafa.
La majorité de ces frappes meurtrières se sont concentrées au centre de Gaza. Notamment, une frappe aérienne à Deir al-Balah a coûté la vie à douze personnes de la famille Abu Samra, comme l’a indiqué Wafa. De plus, l’armée israélienne a visé l’école Musa Bin Nusayr à l’est de Gaza, où 13 Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés.
Dans le camp de réfugiés de Nuseirat, une autre frappe aérienne a fait quinze morts. Par ailleurs, la radio locale Al-Aqsa a rapporté qu’une frappe sur une maison du camp de réfugiés de Jabalia, au nord de Gaza, a tué neuf autres personnes avec des disparus encore recherchés sous les débris.
Les attaques israéliennes ont aussi touché des zones à Gaza ville et Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, causant d’autres victimes, selon cette même source palestinienne. Par ailleurs, l’armée israélienne a annoncé dimanche le début d’une vaste offensive terrestre à Gaza, qui a déjà fait des milliers de morts depuis octobre 2023.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a délivré des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza. En outre, Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de justice pour sa campagne militaire dans l’enclave.
Cette actualité a été lue sur le site de nos confrères de l’agence Anadolu.