Dakar, 23 juin (SL-INFO) – Mbaye Dione, nouveau secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (AFP), s’est prononcé sur la situation économique actuelle du pays. En marge de la célébration des 26 ans de l’AFP samedi 21 juin 2025, il a peint un tableau préoccupant de la situation économique, rappelant la pertinence continue du message de Moustapha Niasse du 16 juin 1998.

Dans son discours, M. Dione a estimé que le pays présentait « des signes de difficultés dans tous les secteurs » depuis l’arrivée du tandem Sonko Diomaye. « Tous les secteurs sont à l’arrêt, la situation du pays est préoccupante, ces gens ont besoin d’être aidés », a-t-il déclaré.

Le nouveau secrétaire général de l’AFP a soutenu que le régime en place s’est engagé avec des points clés mais la réalité se complique, car les Sénégalais sont fatigués.
« Le mal de ce pays est plutôt économique et financier », a-t-il souligné, pointant du doigt « l’impact du débat sur la dette », qui a entraîné « un arrêt des financements de nombreux bailleurs extérieurs, dont le FMI principalement, et un recours à des financements à court terme pour assurer juste les dépenses ».

« Tous les secteurs sont en ébullition, une diplomatie qui bat de l’aile avec une cascade d’échecs de candidats sénégalais à des postes de responsabilité internationale. Une confusion de rôles entre le Premier ministre et le président de la République qui est dépositaire de la politique diplomatique et des relations internationales, aucun projet majeur d’investissement n’est lancé par ce régime au moment où le secteur primaire est en agonie », a déploré Mbaye Dione.

Il a aussi évoqué les « licenciements dans les secteurs publics et privés et l’arrêt, dans tout le pays, de l’essentiel des chantiers surtout du bâtiment des travaux publics (BTP) ».

Abordant enfin la question de la démocratie et de l’État de Droit, Mbaye Dione a estimé qu’il y a « un recul à ce niveau avec des arrestations arbitraires de citoyens sénégalais et une chasse aux dignitaires de l’ancien régime sur fond de reddition des comptes ».

Selon lui, cela soulève la question du « respect des libertés individuelles et collectives, un principe fondamental défendu par Moustapha Niasse, qui insistait sur l’importance de l’État de droit et d’une justice équitable ».

Fort de ce constat, Mbaye Dione a estimé que « les nouveaux gouvernants mérite d’être aidés parce qu’ils ne savent pas où conduire le pays. Depuis son installation, le gouvernement emprunte un rythme effréné sur le marché de l’UEMOA. L’absence aussi d’une économie cohérente aggrave la situation », a -t-il indiqué.

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