Dakar, 12 sept (SL-INFO) – À chaque remaniement ou réaménagement du gouvernement, les ministres entrants et sortants sacrifient au rituel de la passation de service. Celui-ci suit «une procédure millimétrée pilotée par l’Inspection générale d’État», renseigne L’Observateur, qui s’est intéressé au sujet dans son édition de ce jeudi.
Si la présence du sortant est la tradition, aucun texte de l’oblige à assister à la prise du pouvoir par son successeur, renseigne un Inspecteur général d’État (IGE) interrogé par le journal.
«Quand il y a un nouveau gouvernement, des IGE sont désignés pour aller faire la passation dans les différents ministères», informe l’interlocuteur du journal. La même source indique que le secrétaire général du ministère, l’autre pivot de la passation, dresse le procès-verbal qu’il communique à l’IGE.
Ces derniers fixent ensemble, pour le compte du ministre entrant, la date et l’heure de la transmission du témoin. «Il n’y a pas de délai [pour procéder à la passation], mais il vaut mieux que ça se fasse le plus rapidement possible», signale l’IGE qui s’est confié à L’Observateur.