Dakar, 18 Mars (SL-INFO) – Pour mieux étudier les pratiques de la résilience des systèmes éducatifs et les perturbations futures et potentielles des systèmes éducatifs dans les pays partenaires, le Sénégal à participé au lancement de l’Observatoire et la résilience des systèmes éducatifs en Afrique (ARESRO). 
En effet, une équipe de recherche dirigée par le professeur Mamadou Dramé, enseignant-chercheur à la faculté des Sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a représenté notre pays. Cette activité a été organisée par le réseau RAN (Resilient Africa Network) de l’École de santé publique de l’université de Makerere, en collaboration avec Link Community Development Uganda et le Regional Resilience Center (RRC) de l’université de Dalhousie.  
Il faut noter que l’observatoire régional produira des données probantes pour aider les pays partenaires du projet Afrique à construire des systèmes éducatifs capables de s’adapter aux perturbations actuelles et futures. Le lancement a mis en avant un large éventail de parties prenantes, y compris des ministères de l’Éducation de pays partenaires du GPE en Afrique. 
Selon le coordonnateur de l’équipe sénégalaise, le Pr. Dramé, « l’observatoire va permettre d’acquérir une compréhension approfondie de l’état actuel de la résilience des systèmes éducatifs dans les pays partenaires du GPE. Par ailleurs, il aura pour mission d’explorer l’impact potentiel des chocs et stress futurs ainsi que les risques, les vulnérabilités et les capacités sur les écosystèmes éducatifs et leurs résultats futurs dans ces pays. Enfin, il va aider à identifier et soutenir des approches et des stratégies efficaces pour faire face aux chocs et stress futurs, aux risques et aux vulnérabilités afin de renforcer durablement la résilience des systèmes éducatifs dans les pays partenaires du GPE ».
La vision de l’observatoire est de créer un écosystème éducatif dans les pays partenaires du GPE qui soit pleinement conscient des chocs, des stress, des facteurs de vulnérabilité et des capacités essentielles influençant leur résilience face à l’adversité, tant actuelle que future. Cet écosystème devra exploiter cette prise de conscience pour élaborer des plans d’atténuation et d’adaptation visant à faire face aux risques présents et futurs de différentes ampleurs, afin de garantir des résultats éducatifs durables.
L’équipe du Sénégal va diriger la recherche autour de la sous-région couvrant la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Mauritanie, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau et le Sénégal.

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