Dakar, 25 juillet (SL-INFO) – Longtemps protégé par le voile numérique, Kocc, alias le fondateur de “Seneporno”, a bâti sa réputation sur une maîtrise habile de l’anonymat digital. Entre VPN, Tor, pseudonymes multiples et effacement méthodique de ses traces, il semblait intouchable. Pourtant, c’est ce même univers technologique qui a fini par le trahir.

Derrière l’illusion d’invisibilité, subsistaient des failles humaines et techniques. Comme l’explique l’expert Gérald Dacosta, rapporte Dakaractu qui cite L’Obs, “on peut se rendre presque invisible, mais jamais totalement”. Une métadonnée oubliée, une adresse IP mal masquée, un vieux téléphone mal nettoyé : autant de portes entrouvertes.

La police sénégalaise, armée d’outils comme l’OSINT (renseignement en source ouverte) et la Forensic numérique, a su recouper les indices. Commentaires, pseudonymes, fichiers supprimés mais récupérés, traces résiduelles dans des disques durs : c’est par la patience, la technique et la précision que le piège s’est refermé.

Invisible, Kocc l’était. Invincible, non. Et c’est finalement la technologie, qu’il croyait maîtriser, qui a livré son identité, a déclaré le journal.

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