Ce samedi 7 septembre, les Algériens sont appelés aux urnes pour élire leur président. Un scrutin sous contrôle et sans grand suspense : depuis le 21 mars et la décision d’Abdelmadjid Tebboune d’avancer la date de l’élection, la seule issue semble être la reconduction du chef de l’État sortant.

Candidat à sa propre succession, Abdelmadjid Tebboune est l’immense favori du scrutin présidentiel de ce samedi 7 septembre. © AFP
Candidat à sa propre succession, Abdelmadjid Tebboune est l’immense favori du scrutin présidentiel de ce samedi 7 septembre.

Le sort de cette élection présidentielle qui se tient ce samedi 7 septembre ne se joue pas dans le secret des isoloirs ni dans les urnes. Son sort a été scellé le 21 mars dernier lorsque, contre toute attente, le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé la tenue d’une élection anticipée pour ce mois de septembre, alors que le vote devait se dérouler en décembre à l’issue de son premier mandat.

Les explications que le chef de l’État avait avancées pour justifier ce choix n’avaient convaincu personne. La décision obéissait, plaidait-il, à des considérations purement techniques.  » Les Algériens n’ont pas l’habitude de voter en décembre, disait-il. En septembre, après les vacances d’été, ils y seront mieux préparés. Et tout le monde sera rentré chez soi.  »

Publié par Pape Issa MBODJ

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