Saint-Louis, 19 déc (SL-INFO) – Le rapport annuel de l’Economist Intelligence Unit (EIU) a fait état des 15 pays africains parmi les 20 économies mondiales à plus forte croissance en 2025. Et le Sénégal figure dans cette liste tout comme le Rwanda, la Libye, la Côte d’Ivoire, l’Ouganda et l’Éthiopie, rapporte le journal Le Soleil. 

« Le Sénégal prévoit un taux de croissance de 8,8 % pour 2025, comme l’indique la loi de finances actuellement examinée à l’Assemblée nationale. Cette performance s’inscrit dans une dynamique continentale, où 44 pays africains sur 54 devraient enregistrer des taux de croissance supérieurs à ceux de 2024 », indique le rapport intitulé « Africa Outlook 2025: Driving investment opportunities amid political pressures ».

Selon le document, cette accélération économique sera soutenue par une amélioration des conditions financières, une baisse de l’inflation, une hausse des investissements étrangers, et les performances attendues des secteurs des services et de l’industrie.

L’EIU prévoit une augmentation significative des Investissements directs étrangers (IDE) en Afrique en 2025, notamment dans les secteurs des hydrocarbures, des mines, des énergies renouvelables, des technologies financières, de l’agro-industrie et de l’industrie pharmaceutique.

« Le continent continuera d’attirer les entreprises étrangères, notamment grâce à l’expansion des secteurs pétrolier et gazier, et à l’abondance des minéraux stratégiques nécessaires pour la transition énergétique et numérique. La concurrence entre les États-Unis et la Chine pour sécuriser l’accès à ces ressources, ainsi que l’intérêt croissant des pays arabes du Golfe pour le développement de hubs logistiques, marqueront également l’année 2025 » a prévu le rapport.

Cependant, 28 pays africains resteront engagés dans des programmes de réformes soutenus par le Fond monétaire international (FMI). Ces nations continueront de faire face à des défis majeurs, notamment : La persistance de l’inflation, les perturbations des chaînes d’approvisionnement, les tensions géopolitiques, les risques sociaux et les impacts croissants du changement climatique.

PressAfrik

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