Saint-Louis, 28 déc (SL-INFO) – Interrogé en marge de l’Assemblée plénière du Haut-conseil pour le dialogue social (Hcds), Mamadou Lamine Dianté a évoqué la situation préoccupante de La Poste. Avec un effectif de 4000 employés, cette entreprise parapublique peine à générer les revenus nécessaires pour assurer sa propre viabilité financière. Selon lui, cette situation met en lumière des dysfonctionnements structurels qui nécessitent des interventions régulières de l’État pour le paiement des salaires.
« La Poste est un établissement qui devrait être autonome financièrement », a-t-il affirmé. Or, l’incapacité actuelle de l’entreprise à générer les fonds suffisants pousse les pouvoirs publics à prendre le relai financier, a-t-il précisé.
Un plan de redressement proposé par d’anciennes autorités n’a jamais été appliqué, exacerbant la crise actuelle. Pourtant, M. Dianté reste optimiste quant à la capacité des travailleurs à recevoir leurs salaires avant la fin de l’année. Il affirme avoir établi des contacts avec les nouvelles autorités ainsi que divers intervenants sociaux qui cherchent activement des solutions pour sortir de cette impasse.
Lors de son discours, M. Dianté a souligné qu’une autonomie financière est une « condition indispensable » au redressement de La Poste. Il insiste sur la nécessité de discussions approfondies entre toutes les parties prenantes pour mettre fin à cette crise sociale, tout en rappelant son impact sur l’économie nationale.
Pour Mamadou Lamine Dianté, la résolution des difficultés rencontrées par les entreprises en crise doit se faire de manière rapide et coordonnée. Il plaide pour une collaboration renforcée entre les autorités et les acteurs sociaux dans l’optique de favoriser la relance économique et de garantir la stabilité sociale.
Comme rapporté par nos confrères de Le Quotidien, le président du Hcds affiche une priorité claire : protéger les emplois et améliorer les conditions de vie des travailleurs tout en renforçant la résilience des entreprises face aux évolutions économiques et sociales.