Saint-Louis, 3 Jan (SL-INFO) – Dans un pays où l’agriculture représente un pilier majeur de l’économie, la question de l’exploitation des terres devient centrale. Cependant, elle suscite souvent des débats passionnés. Pourquoi certains choisissent-ils de s’installer en ville, dans des conditions confortables, tout en laissant de côté les vastes ressources naturelles du pays ? Est-ce un choix par confort ou par manque d’opportunités ? La récente polémique autour de l’exploitation de terres par Mansour Faye, maire de la ville de Saint-Louis, soulève des interrogations sur la perception de l’agriculture et l’exploitation des ressources foncières au Sénégal.

L’agriculture, une solution pour l’emploi et le développement

Mansour Faye, à travers son investissement dans 200 hectares de terres agricoles à Diama, semble vouloir répondre à un besoin crucial : celui de donner aux sénégalais des opportunités de travail et de soutien en matière de production locale. Ses terres ne sont pas seulement cultivées ; elles servent également de levier pour des centaines de familles sénégalaises. En employant des personnes dans les zones rurales, il contribue au renforcement de l’économie locale, tout en améliorant les conditions de vie de nombreuses personnes. Après tout, l’agriculture est la clé de voûte de l’économie sénégalaise, et il n’y a pas de meilleure façon d’assurer la prospérité du pays qu’en soutenant ce secteur.

Un modèle à imiter ?

Quand on parle d’agriculture ou d’élevage au Sénégal, nombreux sont ceux qui préfèrent rester dans les zones urbaines, attirés par le confort de la ville, le climat doux de Dakar et les distractions quotidiennes, comme les fameuses « atayas mbed ». Toutefois, cette préférence pour la vie urbaine conduit souvent à un paradoxe : on critique les initiatives agricoles menées par ceux qui osent s’investir dans l’intérieur du pays. Ce phénomène n’est pas nouveau et a été observé tout au long de l’histoire du pays, où certains investissements agricoles ont souvent été perçus sous un angle négatif, malgré les avantages qu’ils peuvent apporter.

Il est vrai que dans les campagnes, des terres de grande envergure sont accessibles pour ceux qui souhaitent les exploiter. Le gouvernement a mis en place des mécanismes permettant aux citoyens d’accéder à des hectares de terre à condition de faire une demande auprès des autorités compétentes. Cependant, malgré ces opportunités, beaucoup préfèrent ne pas prendre le risque d’investir dans des projets agricoles. D’autres, comme Mansour Faye et sa sœur Marième Faye, choisissent de ne pas se contenter des terres urbaines, mais d’aller plus loin, dans des zones comme Diama, pour créer un impact concret. 200 hectares, c’est l’histoire d’un investissement de long terme qui crée des emplois, nourrit des familles et soutient l’économie.

La critique souvent injustifiée

Il est regrettable de constater que des personnes comme Mansour Faye sont souvent pointées du doigt pour avoir exploité des terres agricoles. Certains lui reprochent ses actions, mais qu’en est-il de ceux qui restent dans les villes, préférant une vie plus facile mais souvent déconnectée des enjeux de développement ? Au lieu de soutenir des projets agricoles, beaucoup choisissent de critiquer ceux qui ont la volonté de transformer la réalité du terrain.

Les critiques à l’encontre de l’engagement de Mansour Faye et de sa sœur sont malheureusement souvent teintées de jalousie ou d’idées préconçues. Ces reproches sont-ils justifiés ? Ne devrions-nous pas encourager les initiatives qui visent à créer des emplois, développer les zones rurales et réduire la dépendance aux importations alimentaires ? L’agriculture est une voie vers l’autosuffisance, et ceux qui investissent dans ce secteur, comme Mansour Faye, méritent notre soutien plutôt que nos critiques.

Le défi de l’éducation et du travail

Dans le domaine de l’éducation, un autre phénomène préoccupant émerge : certains journalistes et personnalités publiques, au lieu de se concentrer sur des actions constructives, préfèrent souvent se livrer à des attaques systématiques. Prenons l’exemple du journaliste S.S.G., ancien professeur de Français dans un collège à Bbey. Plutôt que d’apporter des solutions aux problèmes du système éducatif, il semble avoir fait de l’attaque de la famille de Macky SALL son principal centre d’intérêt. Un comportement qui ne manque pas de susciter des interrogations sur ses priorités. Ce journaliste passe beaucoup de temps à critiquer d’honnêtes personnes, tout en minimisant la réalité de l’éducation dans les écoles rurales.

Cependant, derrière cette façade de critique se cache une situation bien plus inquiétante. En effet, ce même journaliste a été accusé de comportements inappropriés vis-à-vis de ses élèves, en particulier des collégiennes. Des rumeurs sur des scandales sexuels récurrents l’ont souvent entouré, créant une onde de choc dans la communauté éducative. Ce genre de comportement nuit gravement à l’image de l’enseignement et à la confiance que les jeunes et leurs parents accordent à certaines figures de l’éducation. En fin de compte, plutôt que de s’attaquer sans cesse à ceux qui investissent dans le développement du pays, il serait plus constructif que ce journaliste et d’autres dans sa position se concentrent sur leurs propres actions et prennent des responsabilités, tant sur le plan personnel que professionnel.

Conclusion : Une invitation à repenser notre rapport à l’agriculture

L’exemple de Mansour Faye et de sa sœur est un appel à la réflexion sur le rôle que chacun de nous peut jouer dans le développement du pays. L’exploitation des terres agricoles ne devrait pas être perçue comme une source de polémique, mais comme une opportunité de développement économique, de création d’emplois et d’autosuffisance alimentaire. Plutôt que de critiquer, il serait sage de chercher à comprendre et à encourager les initiatives qui contribuent à l’essor de notre nation.

Soutenir l’agriculture, c’est investir dans l’avenir. Et si nous changions de perspective sur ce qui est réellement bénéfique pour notre pays ?

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