Ziguinchor, 28 juin (SL-INFO) – Dans une déclaration à la presse lundi 23 juin 2025, les quatre organisations signataires dénonçaient ce qu’elles appellent un « silence complice » des autorités suite à plusieurs massacres qui ont endeuillé le pays récemment.

Les mouvements citoyens Le Temps et Wakit-Tama section politique – un groupe distinct de la plateforme du même nom formée lors de la présidentielle de 2021 – ainsi que l’association des jeunes pour l’animation et le développement rural (AJADR), et la coordination nationale des jeunes pour la paix et le développement exigeaient également la démission de l’exécutif « haute trahison »

Alors est-ce cette sortie qui a causé les foudres du gouvernement ? Pour Rodrigue Deuba Tchoke, le président de l’AJADR, association enregistrée depuis 2005, c’est une évidence : « C’est une punition que le ministre voulait nous infliger parce que nous avons tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Alors en tant que garant et défenseur de droits humains, nous avons juste fait notre devoir de dénoncer le laxisme de l’État. Nous n’avons fait que leur rappeler ce qu’ils avaient dit pendant leur campagne électorale, quand ils avaient dit qu’ils allaient protéger la population. »

Les quatre organisations appelaient à l’organisation prochaine d’une journée ville morte. Ni le ministre de l’Administration du territoire, ni le porte-parole du gouvernement n’ont répondu à nos demandes de précisions.

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