Dakar, 11 juin (SL-INFO) – La 3e Conférence des Nations unies sur l’océan s’est ouverte ce lundi à Nice, réunissant plus de 120 délégations internationales autour d’une préoccupation commune : l’état critique des océans. Face à la dégradation accélérée des écosystèmes marins, les États africains ont lancé un appel pressant en faveur d’une restauration urgente et ambitieuse des fonds marins, évoquant les effets conjugués du réchauffement climatique, de la pollution plastique et de la surexploitation halieutique.
Avec plus de 47 000 kilomètres de littoral et 39 pays côtiers, le continent africain figure parmi les régions les plus exposées aux menaces environnementales d’origine marine, notamment l’érosion côtière, l’acidification des océans et la disparition des habitats marins. Les chefs de délégation africains ont insisté sur la nécessité de renforcer la coopération scientifique régionale, de bâtir une gouvernance océanique inclusive, et de mobiliser des financements à grande échelle pour concrétiser l’objectif 30×30 : protéger 30 % des zones marines d’ici à 2030.
Alors que les négociations se poursuivent, les attentes sont fortes. Pour de nombreux pays africains, cette conférence représente un tournant : l’occasion de repositionner les océans au cœur des stratégies de développement durable, et de rappeler que la santé des mers conditionne aussi celle des économies, des sociétés, et des générations futures.
